Par LM

L’Union Sacrée de la Nation et bien d’autres formations politiques alliées à l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) ont un seul candidat à la magistrature suprême de décembre 2023. Il s’agit de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, candidat à sa propre succession.

Mais du côté de l’opposition, on y va en ordre dispersé. Les uns n’ont jamais préparé leurs bases à ce grand rendez-vous politique, les autres avaient boycotté le processus, avant de faire volte-face. Si la majorité au pouvoir n’a investi qu’un seul candidat, l’opinion en compte désormais plus de dix : Matata Ponyo, Constant Mutamba, Rex Kazadi, Radjabho Tebabho, Jo Sekimonyo Mutabazi, Franck Diongo, Adolphe Muzito, Martin Fayulu, Denis Mukwege… et peut-être Moïse Katumbi, au cas où il serait éligible.

Ainsi, l’opposition balise la voie à Félix Tshisekedi pour briguer, sans trop de gymnastiques, un second mandat. En effet, Fatshi a quadrillé les quatre aires linguistiques et géopolitiques pour, non seulement remporter la bataille aux urnes, mais aussi s’offrir une majorité confortable à l’Assemblée nationale pour exécuter, comme il l’entend, son programme quinquennal axé principalement sur le développement de la République démocratique du Congo.

Jean-Pierre Bemba au Nord, Christophe Mboso à l’Ouest, Bahati et Kamerhe à l’Est, le centre étant naturellement un acquis, le classement de l’équipe de la majorité est garni jusqu’au niveau du banc des réservistes où on trouve des pions tels que Guy Loando et Jean-Pierre Lihau au nord, sans compter l’appui de la famille Mobutu à travers Nzanga, Ne Mwanda Nsemi et le gouverneur Mbadu à l’ouest, Julien Paluku et Mohindo Nzangi à l’Est…

L’opinion n’attend plus que la date du dépôt de candidature de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour dévoiler l’équipe de la campagne électorale avant de se déployer sur le terrain au moment opportun.