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Zéro violation des droits des femmes à l’horizon 2050 : le président de la CNDH veut voir femmes et filles jouir pleinement des droits fondamentaux

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Zéro violation des droits des femmes à l’horizon 2050 : le président de la CNDH veut voir femmes et filles jouir pleinement des droits fondamentaux

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Par LKT

Le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Paul Nsapu Mukulu, est intervenu, le 29 septembre dernier, à la campagne de sensibilisation des femmes et jeunes filles sur leurs droits en République Démocratique du Congo. Une initiative de la Fondation Chris Ngal, en collaboration avec la section Genre de la MONUSCO (Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en RD Congo), la société civile, ainsi que la CNDH qui est une institution d’appui à la démocratie. Cette sensibilisation entre dans le cadre du projet « Zéro violation des droits des femmes à l’horizon 2050 » qui va s’étendre dans des écoles, des universités, des centres pour femmes, en vue de former un « réseau des femmes et jeunes filles défenseures de leurs droits ».

« En effet, parmi les principes qui sont à la base des droits de l’homme figurent aussi l’égalité et de non-discriminatoire. Il est donc clair qu’en vertu du droit international des droits de l’homme, et du droit de l’homme, toutes les femmes, jeunes filles y comprises doivent jouir pleinement de leurs droits fondamentaux au même titre que les autres citoyens », a relevé le président de la CNDH, dans son intervention au cours de cette rencontre.

Et d’ajouter : « force est de constater que les femmes restent victimes des violations graves des droits de l’homme en raison des us et coutumes rétrogrades, des attitudes et pratiques qui reposent sur des idées préconçues de la supériorité ou de l’infériorité en fonction du sexe d’une personne, qui se traduit par l’adage: la femme est un être faible « .

Le président Paul Nsapu a fait aussi allusion aux instruments internationaux et régionaux qui reconnaissent les droits de la femme. Il s’agit notamment de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, le protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatifs aux droits des femmes en Afrique.

« En RDC, le nouveau code de la famille révisé en 2016, apporte des avancées significatives sur le plan de l’égalité entre l’homme et la femme dans le domaine de la vie sociale. Je cite les articles 444, 445, 448, 451, etc. », a-t-il indiqué. Pour Paul Nsapu, le respect de la femme est un droit qu’on ne peut lui priver. « La femme mérite honneur et respect, parce qu’elle est un être humain d’abord. Dans ce contexte lié au respect de la race humaine, la parité vaut son pesant d’or », a-t-il martelé.

« Le vœu de la CNDH-RDC qui milite pour la promotion et la protection des droits de la femme est de voir ce forum examiner notamment comment l’ODD 5 peut être mis en œuvre par l’État congolais, pour garantir les droits des femmes et des jeunes filles, comprendre et identifier les lacunes et les obstacles dans la mise en œuvre des droits reconnus aux femmes et aux jeunes filles par les instruments internationaux, régionaux et nationaux », a conclu le président de la CNDH Paul Nsapu.