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Pour un processus électoral apaisé : les experts s’attellent à la rédaction du Code de bonne conduite des journalistes

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Pour un processus électoral apaisé : les experts s’attellent à la rédaction du Code de bonne conduite des journalistes

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Par LKT

A l’initiative de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), les experts de cette institution d’appui à la démocratie, du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) s’attellent, depuis hier jeudi 28 septembre au centre catholique Caritas de Kinshasa, à la rédaction du Code de bonne conduite des journalistes pendant la période électorale.

Il s’agit d’un atelier de rédaction du Code de bonne conduite des journalistes pendant la période électorale et les mesures de gestion de la campagne électorale, qui a été ouverts par le directeur de la communication de la CENI, Jean-Baptiste Itipo, en présence notamment du rapporteur adjoint du CSAC, Serge Ndjibu Ngoyi, et autres représentants de l’UNPC (Union nationale de la presse congolaise).

 » Dans tous les pays du monde, les règles particulières sont éditées à l’attention des journalistes pour réglementer leur conduite pendant trois périodes du processus électoral à savoir la période pré-électorale, la période électorale et la période post-électorale, particulièrement en ce qui concerne la gestion des pré-campagnes, la campagne officielle, le scrutin et lors de la publication des résultats « , a dit le directeur de la communication de la Ceni, Jean-Baptiste Itipo, qui ouvert cet atelier de trois, au nom de la rapporteure de cette institution d’appui à la démocratie, Patricia Nsela Malela, empêchée.

 » Ces règles de conduite viendront compléter la Charte et le Code de bonne conduite signés par les médias eux-mêmes pour régler le métier du journaliste en période électorale en RDC « , a-t-il ajouté.

Le directeur de la communication Itipo a relevé le souhait de la centrale électorale congolaise que chaque journaliste puisse prendre connaissance de ce code et de s’y référer pour un processus électoral apaisé.

Serge Ndjibu, a relevé, pour sa part, que son institution entend sortir de ces travaux des mesures fortes.  » Comment comprendre, par exemple, que tous les espaces publicitaires de nos jours soient occupés par des portails des candidats aux prochaines élections ? Comment comprendre que les chaînes de télévision et de radio se permettent de transmettre en boucle des tournées électorales des candidats déclarés à la présidentielle et aux législatives, longtemps avant le début de la campagne électorale ? Pourquoi l’Union nationale de la presse congolaise (UNPC) tarde-t-elle à retirer la carte de presse aux journalistes dont les noms se retrouvent sur les définitives de candidats afin de les empêcher d’être juges et partis en continuant à exercer leur profession pendant qu’ils sont eux-mêmes candidats « , s’est interrogé le rapporteur adjoint du CSAC.

Raison pour laquelle l’homme a soutenu que son institution compte beaucoup sur ces assises.

Le professeur Claude Mukeba, de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC), a rappelé, pour sa part, que c’est depuis 2004 que la presse se soumet à ce même exercice.

Les travaux qui permettent aux parties prenantes au processus électoral (journaliste, acteur politique et associations des journalistes) notamment de privilégier l’intérêt supérieur de la nation, à m’entretenir aucun discours qui compromet l’unité et la souveraineté nationale ainsi que l’intégralité territoriale, à respecter la constitution et les lois de la République, à promouvoir les principes de la démocratie pluraliste, à œuvrer pour l’acceptation de la diversité d’opinion politique.