Par Bamporiki Chamira

Le peuple marocain est en deuil suie au violent et meurtrier tremblement de terre qui a détruit des régions entières, en faisant des milliers de morts et des dégâts matériels à évaluer.

D’après plusieurs médias, le Royaume du Maroc fait stoïquement face à la situation qui est la sienne dans l’honneur et la dignité, sans pour autant exclure d’ouvrir la porte à l’assistance toujours bienvenue des peuples amis et de la communauté internationale.

De nombreux messages de condoléances

Depuis l’annonce de la chute des maisons qui a donné l’alerte sur la catastrophe dans les quartiers situés au Sud de la localité de Marakech, de nombreux messages de compassion et de soutien n’ont pas arrêté de s’accumuler au Palais royal et au siège du Gouvernement à Rabat. Des sources concordantes en Afrique soulignent, par ailleurs, un certain débordement dans l’expédition de messages de condoléances des particuliers à Sa Majesté le Roi Mohamed VI, en reconnaissance des faits et gestes de ce dernier au profit des sinistrés pris individuellement ou en groupes.

D’une manière plus particulière en République Démocratique du Congo, trois souvenirs poussent les Congolais à compatir avec le Roi du Maroc et son vaillant peuple. Il s’agit, d’une part, des deux guerres du Shaba (aujourd’hui Katanga) où des troupes des forces royales marocaines opérant sous le commandement du colonel major Loubaris étaient venues protéger les populations locales contre l’invasion barbare des hors-la-loi sous le commandement de Mzee ; et d’autre part, de la mort et de l’enterrement du Maréchal Mobutu à Rabat, bénéficiant de l’hospitalité légendaire du peuple marocain. A cela, viennent s’ajouter les séismes meurtriers qui amplifient encore les chagrins.

Au-delà de ces tristes souvenirs, il faut penser aussi au poids social et psychologique des Congolais vivant en exil, en compagnie des membres de la famille du Maréchal Mobutu dont, en particulier, la veuve de ce dernier, en la personne de Maman Bobi Ladawa et tant d’autres Congolais qui attendent depuis leur rapatriement. Un geste qui pourra réconcilier le peuple avec lui-même et qui est attendu par l’ensemble du peuple congolais en cette période précédant la tenue des échéances électorales prévues au mois de décembre prochain.