Ouverture de la 3ᵉ édition du Forum International des Femmes Africaines
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Par Tantia Sakata
La Ministre du Genre, Famille et Enfant, Mireille Masangu Bibi Muloko a, lundi 04 septembre, dans la salle des spectacles du Palais du peuple, ouvert la 3ème édition du Forum International des Femmes Africaines(FIFAF). Pendant trois jours, soit du 04 au 06 septembre, les femmes venues de plusieurs pays africains vont réfléchir sur le thème : » le leadership, la démocratie et l’intégration régionale bases du développement économique de l’Afrique ».
Dans son discours, Mme Masangu a tout d’abord salué l’implication du Chef de l’Etat dans la promotion du capital humain des femmes. Elle a également rappelé que » le rôle historique joué, depuis la nuit de temps, par la femme africaine témoigne de sa capacité à réaliser et à apporter le changement sur le continent « . Selon l’intervenante, plusieurs études font état de l’excellent apport de la femme africaine dans plusieurs institutions et entreprises de renom. » Toutes ces prouesses ne sont pas à mettre sur le compte de la simple féminité, mais sont aussi les fruits de la compétence de ces femmes, qui est unanimement reconnue, y compris par leurs pairs masculins. Ce qui confirme que le cerveau n’a pas de sexe et que les femmes sont capables de participer à l’atteinte des objectifs de développement et la réalisation de l’agenda 2063 de l’Union Africaine, ce qui est pour nous très encourageante « , a fait savoir la patronne du Genre en République démocratique du Congo.
Son souhait est que l’enjeu de la participation de la femme à la gouvernance puisse dépasser les questions des consultations ou d’accès aux échelons supérieurs de la structure de la gouvernance. » La parité ne doit pas être considérée comme une fin en soi, mais plutôt comme un moyen de contribuer à l’égalité effective entre les hommes et les femmes dans tous les domaine « , a signifié Mme Masangu. A l’en croire, l’égalité et l’équité de genre demeurent les premières conditions éthiques et politiques d’un réel progrès social et économique.
Concernant le cas de la RDC, elle a rappelé l’élaboration d’un plan d’action par le gouvernement qui témoigne de sa volonté de mettre en place une Gouvernance inclusive, permettant une plus large implication des femmes. Notons que plusieurs autres thématiques seront abordées, notamment le leadership et la démocratie, l’intégration régionale, l’entrepreneuriat féminin et la croissance économique des femmes.