Alors qu’elle garde silence sur les innombrables massacres, pillages, arrestations arbitraires… : la » kabilie » s’alarme pour un mur du » GLM » qui barrait la voie publique !
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Par Marcel Tshishiku
L’opinion a suivi avec une certaine indignation la réaction surprenante des caciques du régime de triste mémoire qui, 18 ans durant, n’avait fait qu’endeuiller et saigner à blanc le patrimoine de l’Etat sous la houlette du leader de la » kabilie « .
La voix la plus entendue est, dans ce commérage, celle d’Emmanuel Ramazani Shadary, ancien secrétaire général du PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie), ancien ministre de l’Intérieur… qui, apparemment, tente de jeter l’opprobre sur les autorités actuelles.
Nul n’ignore que les dirigeants actuels ne ménagent aucun effort pour assurer des conditions de vie acceptables à la Nation congolaise, en dépit de toutes les embuches liées notamment aux conséquences fâcheuses de la guerre de l’Est laissée par la kabilie, ainsi qu’à la crise internationale provoquée par la COVID-19 et aggravée par la guerre de l’Ukraine. » Nous sommes dans quel pays où vous vous introduisez dans la résidence de quelqu’un sans l’informer, sans une notification « , s’est interrogé ce ténor de la kabilie cité par actualite.cd, faisant allusion à une intervention qui, à en croire la source, a occasionné, samedi, la destruction d’un mur de la résidence de l’ex-Président, Joseph Kabila.
La question d’Emmanuel Ramazani Shadary trouve une pertinente réponse, d’autant plus qu’actuellement, les Congolais se trouvent dans un pays dont les autorités font l’effort de faire respecter les droits de l’homme et de combattre l’insécurité. Sur ce dernier chapitre, l’intervention des autorités sur certaines propriétés tenues par des ténors de la kabilie, en vue de rétablir l’ordre public n’est nullement un scandale.
Bien au contraire, cela témoigne de la volonté des dirigeants actuels de restaurer une paix durable à travers le pays. C’est dans cette optique que les services compétents ont tenu à agir sans prévenir, pour un cas si flagrant. L’agitation de la » kabilie » n’a donc pas de raison d’être.