Par MKM

La tenue des 9èmes Jeux de la Francophonie a récolté un franc succès, à en croire les témoignages de la population locale et de nombreuses délégations.

Les failles relevées devront constituer des points parmi les principales actions à mener pour améliorer des activités similaires dans l’avenir.
Du point de vue pilotage, protocole et autres, tout a été donné dans un temps record pour redorer tant soit peu l’image ternie de la République Démocratique du Congo.

En dépit de l’insécurité à l’Est et de la diabolisation du pays, c’est une autre face véhiculée au monde ; la maîtrise de la situation et la capacité d’organisation à travers un management de détermination.

A ceux qui doutaient encore de cette réussite,sur base de ratés du départ de bien revoir leur perception en s’orientant désormais vers des propositions en faveur de finition de certains ouvrages et du maintien des infrastructures. Des critiques objectives ont toujours été acceptées, au lieu de s’attacher à un défaitisme inutile.

Des idées novatrices pour la maintenance des infrastructures modernes à la disposition de la jeunesse restent aussi très nécessaires.
La duplication des ouvrages du genre à travers le pays s’avère indispensable, tout comme les dispositifs pour d’autres disciplines sportives n’ayant pas été pris en compte.

Aucun incident contre Mushikiwabo

Ils ont tout faux en qualifiant de bourde l’absence du Secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
En tant qu’institution organisatrice, elle n’avait pas besoin d’une quelconque invitation. C’est elle qui s’est rebiffée pour ses raisons propres.Une Note verbale de l’Ambassade de France à Kinshasa parvenue au Ministère des Affaires étrangères et Francophonie avait annoncé sa venue, tout en insistant sur les conditions de protection.Voilà comment Mme Louise Mushikiwabo remercie l’ancien leadership en RDCongo, à la base de sa désignation.

Deux prétendants sérieux étaient contraints de se diluer respectivement dans les deux camps politiques de l’époque pour bien laisser la voie à l’ancienne Cheffe de la diplomatie rwandaise .

Faux débat sur les langues de la RDC

La Francophonie s’intéresse aussi aux langues des pays membres dans leur apport au Français.

Le lingala, le swahili, le kikongo et le tshiluba à côté d’autres comme lari (Congo Brazza),Haoussa du Niger , Woloof au Sénégal et Dioula en Côte d’Ivoire du même espace sont classées langues francophones.

Par conséquent, il n’était pas exclu de communier avec les foules dans les langues locales.

Le cas de lingala lors des nuits de la Francophonie par les orchestres de la place. L’usage de cette langue fait des émules dans l’Art d’Orphée à travers plusieurs pays du monde.

Les Académiciens, en longueur d’avance, ont déjà intégré des mots et noms de l’espace francophone dans les encyclopédies françaises.
Rien de déplorable dans les intermèdes entre deux groupes musicaux en lingala lors des 9èmes Jeux de la Francophonie. Sauf peut être qu’il fallait une bonne sélection des capacités pour bien séduire.

Cela aussi du côté des athlètes, une bonne préparation avait droit au chapitre.