La pollution de l’air ambiant, un des plus grands risques environnementaux pour la santé
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Par NT
La pollution atmosphérique ou la pollution de l’air ambiant (extérieur) est l’un des plus grands risques environnementaux pour la santé, indique une note d’information de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). On a estimé à 4,2 millions le nombre de décès prématurés provoqués par la pollution de l’air ambiant (extérieur) dans le monde (2019). Quelque 89 % de ces décès prématurés sont survenus dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, les Régions OMS de l’Asie du Sud-Est et du Pacifique occidental étant les plus touchées.
99 % de la population mondiale vivent dans des endroits où les seuils préconisés dans les lignes directrices de l’OMS relatives à la qualité de l’air n’étaient pas respectés.
En diminuant les niveaux de pollution atmosphérique, les pays peuvent réduire la charge de morbidité imputable aux accidents vasculaires cérébraux, aux cardiopathies, au cancer du poumon et aux affections respiratoires, chroniques ou aiguës, y compris l’asthme. Il serait possible de réduire les principales sources de pollution de l’air extérieur urbaine en menant des politiques et en investissant en faveur de transports plus propres, de logements, de centrales électriques et d’industries plus efficaces sur le plan énergétique, et d’une meilleure gestion des déchets municipaux. L’accès à une énergie domestique propre réduirait en outre grandement la pollution de l’air ambiant dans certaines régions.
La lutte contre la pollution atmosphérique-deuxième facteur de risque de maladies non transmissibles-est cruciale pour la protection de la santé publique. La plupart des sources de pollution de l’air extérieur échappent totalement au contrôle des individus et nécessitent une action concertée des responsables des politiques aux niveaux local, national et régional qui travaillent dans des secteurs tels que l’énergie, les transports, la gestion des déchets, l’urbanisme et l’agriculture.
Les Lignes directrices mondiales de l’OMS relatives à la qualité de l’air présentent des orientations sur les seuils et les limites des principaux polluants atmosphériques qui constituent des risques pour la santé. Ces lignes directrices d’une qualité méthodologique élevée ont été élaborées selon un processus décisionnel transparent et fondé sur des données probantes. Outre les valeurs recommandées, les lignes directrices établissent des cibles intermédiaires dans le but de promouvoir une transition graduelle vers des concentrations plus faibles.
Les Lignes directrices offrent également des informations qualitatives sur les bonnes pratiques concernant la gestion de certains types de matières particulaires, notamment le carbone noir/carbone élémentaire et les particules ultrafines, et les particules provenant des tempêtes de sable et de poussière, pour lesquels on ne dispose pas de données quantitatives suffisantes pour déterminer les niveaux recommandés.