Par Yves Mitondo

Le chorégraphe  » Lambio Lambio  » est décédé dans la nuit de mercredi 17 au jeudi 18 mai, vers une heure 30 minutes à l’hôpital du Cinquantenaire, où il avait été conduit suite à un malaise cardiaque. L’artiste s’est éteint sept ans après son mentor, Papa Wemba.
De son vrai nom Lambert Moke, né il y a 64 ans d’un père originaire du Bandundu et d’une mère de Bukavu, ce Matetois a marqué la scène artistique rd congolaise depuis 1973, date à laquelle il débute dans le groupe Chem Chem Yeto comme chanteur et danseur. Diplômé en section littéraire, le jeune homme voyage avec sa formation musicale à travers neuf pays d’Europe.

Chanteur, danseur, chorégraphe

Il passe six ans au sein des  » Redoutables « , d’Abeti Masikini, puis preste dans  » Tsheke Tsheke Love « , de Mpongo Love. Celui que l’on surnomme  » Ndoki ya ndombe » travaille avec des pointures comme Tshala Muana et Mbilia Bel, mais aussi dans le  » Tout Puissant Ok Jazz « , de Franco Luambo Makiadi ou encore  » Afrisa international « , de Pascal Tabu Ley Rochereau.

Il collabore avec Tshala Muana et Mbilia Bel, fait ses pas dans le  » Tout Puissant Ok Jazz  » de Franco Luambo Makiadi et sans oublier  » Afrisa international  » de Pascal Tabu Ley Rochereau.

Danseuses adolescentes

Mais ce sont ses prestations dans les groupes  » Les Fléchettes  » et  » Les Phares rouges  » dans Viva la Musica de Papa Wemba au cours des années 2000 qu’il éclabousse la scène de son talent. C’est avec  » les Fioti fioti  » et les « les Nionions « , ces danseuses adolescentes, qu’il prend la lumière. Il crée sa propre formation,  » Les Vijana Britandela  » dont il annonce depuis 2008 la sortie de l’album  » Lokolo ya Bakolo likolo ya bakolo « . Mais son rêve ne se réalisera pas jusqu’à sa mort, 15 ans après.