Par LKT

La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a été associée, le 12 mai 2023, à un atelier de formation et d’information sur la lutte contre la corruption initié par la Synergie des organisations syndicales et sociales. C’était au siège de cette institution d’appui à la démocratie, à Kinshasa.
« Faire le plaidoyer pour l’adoption de la loi portant mise en place de la Commission nationale de prévention et de lutte contre la corruption », a relevé le président de la CNDH, Paul Nsapu Mukulu, dans sa communication au cours de cet atelier qui a eu pour thème: « Le fléau de la corruption dans la dépense publique ».

Le président de la CNDH, qui a développé le thème: « La corruption, un frein au développement du pays », a formulé une autre proposition consistant à faire aussi « le plaidoyer dans l’objectif d’obtenir urgemment une loi sur la protection des lanceurs d’alerte et des dénonciateurs d’actes de corruption et des détournements des deniers publics ». Cela, dès lors que la corruption, selon Paul Nsapu, entame considérablement les droits de l’homme, qui implique son institution initiée pour appuyer la démocratisation en RDC.

Pour ces travaux initiés par la Synergie des organisations syndicales et sociales, le président de la CNDH a relevé que la corruption est un mal qui gangrène tous les secteurs de la vie nationale. « Son combat doit être mené non seulement par les structures institutionnelles mise en place, mais aussi et surtout par la société civile dans son ensemble, car elle empêche l’exercice effectif des droits fondamentaux garantis aux citoyens », a-t-il martelé.

Les organisations membres signent la convention

L’atelier de formation et d’information sur la corruption a permis aux organisations membres de cette synergie de procéder à la signature de leur convention. Mais avant cela, l’occasion a été donnée aux experts de faire aussi des communications importantes. A cette occasion, José Mbu de l’ACDRO, a exposé sur le même thème que son prédécesseur, le président de la CNDH : « La corruption, un frein au développement du pays », tandis que le professeur Florimond Muteba de l’ODEP a, lui, planché sur  » Le fléau de la corruption dans la dépense publique ». Quant à Jean-Bosco Puna du Synecat, il a exposé sur: « La corruption pendant les évaluations en milieux scolaires et universitaires »; et Henry Paul Kana Kana de TJS sur : « La police salariale pour une prise en charge responsable correcte des agents et fonctionnaires de l’État ».