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Deux ans d’état de siège en Ituri: les FARDC ont réduit sensiblement la capacité des groupes armés étrangers

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Deux ans d’état de siège en Ituri: les FARDC ont réduit sensiblement la capacité des groupes armés étrangers

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Le Lieutenant Jules Ngongo, porte-parole du Gouverneur militaire de l’Ituri, note aussi l’instauration de l’autorité de l’état sur la ville de Bunia et ses environs
Par GKM

Le Lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) en Ituri et charge de Communication du Gouverneur militaire de cette province a fait le point sur l’état de siège en Ituri, deux ans après. Sur le plan sécuritaire, l’officier se réjouit de l’instauration de l’autorité de l’état sur la ville de Bunia et environs.

Sous état de siège, l’administration militaire a mené une lutte contre la criminalité urbaine. Ce qui a conduit à l’arrestation des bandits armés par les services de défense et de sécurité. Ces derniers ont mené les patrouilles de combat mixtes, pédestres, motorisées, diurnes et nocturnes pour assurer la sécurité des personnes et leurs biens.

Au total, sous l’état de siège, jour pour jour les forces de défense et sécurité ont mené 712 patrouilles mixtes en ville de Bunia ayant permis d’écarter toutes les menaces qui pesaient sur la ville de Bunia, note le Lt Jules Ngongo. L’officier a indiqué que sous l’état de siège la ville de Bunia était invivable et en général la province de l’Ituri. « Grâce à ces efforts aujourd’hui la ville de Bunia en particulier et la province de l’Ituri en général l’Administration sous l’état de siège a repris sa dignité d’antan.

En termes des arrestations des voleurs à mains armées et autres catégories de malfrats plus de 500 bandits arrêtés, et plus de 100 armes récupérées, beaucoup de biens de la population restitués à leurs propriétaires », affirme le Lt Ngongo. Sur le plan opérationnel, durant 2 ans de l’état de siege, les Forces armées ont mené des opérations de traque contre les groupes armés locaux et étrangers en territoire d’Irumu, Djugu, et Mambasa sous le commandement du Lieutenant- Général Johnny Luboya N’kashama, Commandant des opérations militaires en Ituri.

L’armée a menée des opérations dans deux approches globales, signale Jules Ngongo. Dans l’approche militaire, les forces armées ont maîtrisé tout d’abord la violence sur les grandes artères et grandes agglomérations dans les territoires précités. Ce qui a permis note Ngongo la réouverture de tous les axes routiers de la province notamment les RN 4 et RN 27, jadis assiégés par les groupes armés. Il s’agit de Bunia- Kasenyi, Bunia-Komanda, Bunia-Djugu- Mahagi, Bunia- Boga jusqu’à Semuliki, Bunia- Sharie, Bunia-Ngongo-Mwanga Nyangarayi, Komanda-Luna.

Deux ans d’état de siège en Ituri ont permis à la stabilisation des grandes agglomérations, autrefois considérées comme épicentre de la violence et occupées par les groupes armés avant l’Etat de siège, a signalé Jules Ngongo. Ce dernier cite entre autre Irumu Centre, en territoire d’Irumu, Nyankunde -Village(Hôpital), Komanda, Boga, Tchabi, en territoire d’Irumu, en territoire de Djugu : Djugu Centre, Djugu Territoire, Fataki, Bule, Rhoe, Drodro, Masumbuko, Blukwa, Lodjo, Katoto, Palanganza, Iga-Barrière, Kobu, Bambu, Kilo -Etat, Pluto, Mungwalu, Nyangarayi, Lipri, Libi, Sanduku, Katanga, Ngote, Djalasiga, ainsi que les villages longeant le lac Albert, Tchomia -Kasenyi, Fichama, Mahagi -Port, Mvaramu, Mungamba I et II, De même à Mambasa : Lolwa, énumère le Lt Jules Ngongo.

En termes de bilan , dans 2 ans, l’état de siège a récupéré plus de 350 villages dissimulés dans les territoires de Djugu, Irumu et Mambasa, y compris le Territoire de Mahagi où les opérations offensives sont en train d’être menées par les forces armées contre les signataires et non signataires de l’accord de Nairobi concrétisé par le P.DDRC-S.

Les groupes armés et milices neutralisés

Dans l’approche non militaire, sous état de siège en Ituri, les FARDC ont traqué et détruit les groupes armés étrangers ou plus de 300 ADF et alliés ont été neutralisés, 80 se sont rendus, 40 arrêtés, jugés et condamnés la Justice militaire. En ce qui concerne les groupes armés locaux à connotation communautaire, le Gouverneur Militaire a de nouveau exécuté l’ordre qui consiste à sensibiliser les communautés, les membres de groupes armés, les leaders communautaires à sensibiliser leurs fils égarés à déposer les armes et répondre à l’appel pathétique du Commandant Suprême des Forces armées et de la PNC, et participer au processus de la paix.

Dans cette approche, basée sur l’éducation à la culture de la paix, le Lt Jules Ngongo révèle que le Gouverneur Militaire a organisé les dialogues intracommunautaires Bira, Hema, Lendu, en préparation du dialogue intercommunautaire et inter milices Communautaires comme la CODECO, MAPI et autodéfense ZAÏRE, FPIC , Maï-Maï, qui s’appuie à l’approche non militaire pour mettre fin aux violences des communautés observées au sein des communautés caractérisées par les attaques et représailles sur les populations civiles.

Ces deux approches ont produit jusqu’ici les résultats élogieux pendant les 2 ans, à savoir la participation des groupes armés de l’Ituri au processus de Nairobi, l’adhésion de groupes armés au processus P.DDRC-S. Deux ans de l’État de siège en Ituri a fait que, la Province de l’Ituri soit en voie d’être stabilisée contrairement à 20 ans passés, signale le porte parole des FARDC dans la région. Il note que les Forces Le Lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) en Ituri et charge de Communication du Gouverneur militaire de cette province a fait le point sur l’état de siège en Ituri, deux ans après. Sur le plan sécuritaire, l’officier se réjouit de l’instauration de l’autorité de l’état sur la ville de Bunia et environs.

Sous état de siège, l’administration militaire a mené une lutte contre la criminalité urbaine. Ce qui a conduit à l’arrestation des bandits armés par les services de défense et de sécurité. Ces derniers ont mené les patrouilles de combat mixtes, pédestres, motorisées, diurnes et nocturnes pour assurer la sécurité des personnes et leurs biens.

Au total, sous l’état de siège, jour pour jour les forces de défense et sécurité ont mené 712 patrouilles mixtes en ville de Bunia ayant permis d’écarter toutes les menaces qui pesaient sur la ville de Bunia, note le Lt Jules Ngongo. L’officier a indiqué que sous l’état de siège la ville de Bunia était invivable et en général la province de l’Ituri. « Grâce à ces efforts aujourd’hui la ville de Bunia en particulier et la province de l’Ituri en général l’Administration sous l’état de siège a repris sa dignité d’antan.

En termes des arrestations des voleurs à mains armées et autres catégories de malfrats plus de 500 bandits arrêtés, et plus de 100 armes récupérées, beaucoup de biens de la population restitués à leurs propriétaires », affirme le Lt Ngongo. Sur le plan opérationnel, durant 2 ans de l’état de siege, les Forces armées ont mené des opérations de traque contre les groupes armés locaux et étrangers en territoire d’Irumu, Djugu, et Mambasa sous le commandement du Lieutenant- Général Johnny Luboya N’kashama, Commandant des opérations militaires en Ituri.

L’armée a menée des opérations dans deux approches globales, signale Jules Ngongo. Dans l’approche militaire, les forces armées ont maîtrisé tout d’abord la violence sur les grandes artères et grandes agglomérations dans les territoires précités. Ce qui a permis note Ngongo la réouverture de tous les axes routiers de la province notamment les RN 4 et RN 27, jadis assiégés par les groupes armés. Il s’agit de Bunia- Kasenyi, Bunia-Komanda, Bunia-Djugu- Mahagi, Bunia- Boga jusqu’à Semuliki, Bunia- Sharie, Bunia-Ngongo-Mwanga Nyangarayi, Komanda-Luna.

Deux ans d’état de siège en Ituri ont permis à la stabilisation des grandes agglomérations, autrefois considérées comme épicentre de la violence et occupées par les groupes armés avant l’Etat de siège, a signalé Jules Ngongo. Ce dernier cite entre autre Irumu Centre, en territoire d’Irumu, Nyankunde -Village(Hôpital), Komanda, Boga, Tchabi, en territoire d’Irumu, en territoire de Djugu : Djugu Centre, Djugu Territoire, Fataki, Bule, Rhoe, Drodro, Masumbuko, Blukwa, Lodjo, Katoto, Palanganza, Iga-Barrière, Kobu, Bambu, Kilo -Etat, Pluto, Mungwalu, Nyangarayi, Lipri, Libi, Sanduku, Katanga, Ngote, Djalasiga, ainsi que les villages longeant le lac Albert, Tchomia -Kasenyi, Fichama, Mahagi -Port, Mvaramu, Mungamba I et II, De même à Mambasa : Lolwa, énumère le Lt Jules Ngongo.

En termes de bilan , dans 2 ans, l’état de siège a récupéré plus de 350 villages dissimulés dans les territoires de Djugu, Irumu et Mambasa, y compris le Territoire de Mahagi où les opérations offensives sont en train d’être menées par les forces armées contre les signataires et non signataires de l’accord de Nairobi concrétisé par le P.DDRC-S.

Les groupes armés et milices neutralisés

Dans l’approche non militaire, sous état de siège en Ituri, les FARDC ont traqué et détruit les groupes armés étrangers ou plus de 300 ADF et alliés ont été neutralisés, 80 se sont rendus, 40 arrêtés, jugés et condamnés la Justice militaire. En ce qui concerne les groupes armés locaux à connotation communautaire, le Gouverneur Militaire a de nouveau exécuté l’ordre qui consiste à sensibiliser les communautés, les membres de groupes armés, les leaders communautaires à sensibiliser leurs fils égarés à déposer les armes et répondre à l’appel pathétique du Commandant Suprême des Forces armées et de la PNC, et participer au processus de la paix.

Dans cette approche, basée sur l’éducation à la culture de la paix, le Lt Jules Ngongo révèle que le Gouverneur Militaire a organisé les dialogues intracommunautaires Bira, Hema, Lendu, en préparation du dialogue intercommunautaire et inter milices Communautaires comme la CODECO, MAPI et autodéfense ZAÏRE, FPIC , Maï-Maï, qui s’appuie à l’approche non militaire pour mettre fin aux violences des communautés observées au sein des communautés caractérisées par les attaques et représailles sur les populations civiles.

Ces deux approches ont produit jusqu’ici les résultats élogieux pendant les 2 ans, à savoir la participation des groupes armés de l’Ituri au processus de Nairobi, l’adhésion de groupes armés au processus P.DDRC-S. Deux ans de l’État de siège en Ituri a fait que, la Province de l’Ituri soit en voie d’être stabilisée contrairement à 20 ans passés, signale le porte parole des FARDC dans la région. Il note que les Forces Armées ont réduit sensiblement la capacité des groupes armés étrangers les ADF, désarmé les cœurs des milices locales, éduqué la population sur la culture basée sur la résolution de conflits pacifiques, sur la reconstruction et la réconciliation du peuple Iturien pour la paix et le développement.

It/L’Ituri se métamorphose

Après 20 ans de destruction des infrastructures socio-économiques de base, 2 ans de l’état de siège à permis à la reconstruction des bâtiments administratifs, réhabilitation des hôpitaux, construction et réhabilitation des routes d’intérêt public, signale Jules Ngongo. 2 ans de l’état de siège a occasionné la modernisation de la ville de Bunia par l’asphaltage de la voirie urbaine, réhabilitation du Gouvernorat de province, la modernisation du Marché central de Bunia, la construction et la réhabilitation de la Mairie, la construction du Bureau Communal de Mbunya, appui au fonctionnement des hôpitaux de Boga, Nyankunde, la modernisation de l’aéroport national de Murongo à Bunia construit depuis l’époque coloniale.
Les réseaux routiers ont été réhabilités et d’autre sont en cours de réhabilitation à hauteur de 1.080 kms, vante Jules Ngongo qui se dit satisfait des travaux d’asphaltage de la voirie urbaine de Bunia de 19 kms en plus des 12 autres km.Les 2 années de l’état de siège basées sur la bonne gouvernance ont permis à l’Administration militaire d’améliorer la situation militaire sur terrain.

La bonne relation existe entre les Forces armées et la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) dans le cadre de la mutualisation de forces en cette période de l’état de siège, a affirmé le Lieutenant Jules Ngongo, Conseiller en Communication et Porte-parole du gouverneur militaire de l’Ituri.