3ème journée des portes ouvertes de la CENI: les organisations de la société civile de la thématique élection édifiées
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Dans 58 jours, la Centrale électorale va demander aux partis et regroupements politiques d’amener leurs listes des candidatures !
LKT
La troisième journée des portes ouvertes a permis, hier jeudi 27 avril, aux organisations de la société civile, exploitant la thématique élection et éducation civique, sur l’opération de toilettage du fichier électoral effectuée pour le moment par la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante), après ses opérations d’identification et d’enrôlement.
Dans son mot de bienvenue aux participants, à cette activité qui vise à garantir la transparence et la crédibilité, Mme Adine Omokoko, membre de la plénière, a fixé les uns et les autres sur l’objectif poursuivi par la centrale électorale en organisant ces » open days « , tout en louant la collaboration qui a toujours existé entre la société civile et la CENI
Le deuxième vice président de la CENI, Didi Manara Linga, a, quant à lui, attiré l’attention de la société civile sur le fait que la CENI respecte scrupuleusement le calendrier électoral et toutes ses étapes. L’homme a rappelé que dans 58 jours, la CENI demandera aux partis et regroupements politiques d’amener leurs listes des candidatures. Comme pour dire que le processus électoral est irréversible à ce stade, le point de non retour étant déjà atteint et largement dépassé. Même la CENI, elle-même, ne peut plus annuler ou reporter les élections à ce stade », a-t-il renchéri.
Dans son mot introductif, le Secrétaire exécutif national (SEN), Thotho Mabiku, a indiqué que l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs étant déjà clôturée dans toutes les trois aires opérationnelles, la CENI procède à un audit interne avant celui qui sera externe. « Comme elle n’a rien à cacher, c’est ainsi qu’elle invite toutes les parties prenantes au processus à venir voir comment elle traite les données des électeurs particulièrement les doublons, les mineurs et les photos des photos qui n’ont pas leur place dans un fichier électoral consolidé et fiable. S’en est suivi la projection d’une courte vidéo décrivant les différentes étapes du nettoyage du fichier électoral.
Plusieurs questions ont été soulevées par les représentants de la société civile. Pour Jérôme Bonso par exemple, la CENI doit faire attention sur la question de l’audit externe, parce qu’il s’agit des données de la population, donc de la souveraineté du pays, on ne peut pas permettre à n’importe quel organisme de les manipuler. Surtout au regard du contexte actuel de la RDC et les organismes chargés souvent de cet audit. « Faut il toujours recourir à un audit extérieur ou pas? », s’est il interrogé.
L’utilisation du dispositif électronique de vote et la digitalisation du processus ont été soulevés par Mr Carlos Mupili. A toutes les préoccupations, Didi Manara et le SEN ont répondu avec brio, bien avant la visite guidée au Centre National de Traitement (CNT) où plusieurs questions ont été encore posées sur la manière dont les données sont traitées.