Type de recherche

Les absences répétées des Indiens du Groupe Diamond Ciment retardent la remise et reprise à la CINAT !

ECONOMIE La Tempête des Tropiques Province

Les absences répétées des Indiens du Groupe Diamond Ciment retardent la remise et reprise à la CINAT !

Partager


Par Dieudonné Muaka Dimbi

L’opinion publique se souviendra que la Cimenterie Nationale (CINAT), longtemps tombée en faillite, qui a son siège d’exploitation à Kimpese, une grande agglomération située à 145 Kms au Nord-est de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central, a été, depuis, louée au Groupe Diamond Ciment, suivant un contrat d’amodiation signé entre le Gouvernement congolais, à travers son ministère en charge du Portefeuille, et les Indiens du groupe précité.

Après les études minutieuses doublées des analyses approfondies des clauses contenues dans ce contrat, les experts congolais en la matière qui les avaient menées avec sagesse et intelligence, les avaient jugés au finish  » trop biaisées « . Et cela est d’autant plus vrai.

Mis cependant au parfum, les cadres et agents de la CINAT, bénéficiant de l’appui de l’Assemblée provinciale du Kongo Central, ont exercé une forte pression à l’endroit des Indiens du Groupe Diamond Ciment en vue d’arracher au plus vite la révision dudit contrat accordant beaucoup plus d’avantages au gouvernement indien et moins au gouvernement congolais.

Aussitôt saisi par ses services, le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a toujours lutté en faveur de son  » peuple d’abord « , avait du coup instruit le Premier ministre et chef du Gouvernement à procéder, toutes affaires cessantes, à la résiliation de ce contrat pour sa révision immédiate afin que toutes les parties concernées se retrouvent.

C’est ce qui a été fait sans anicroche à la satisfaction générale des uns et des autres qui ont d’ailleurs poussé un ouf de soulagement.
Mais aussi paradoxal que cela puisse paraître, depuis la signature du contrat révisé et accepté par tout le monde, la reprise effective des activités de cette cimenterie qui a jadis fait la pluie et le beau temps, se fait toujours attendre jusqu’à ce jour.

D’après quelques informations puisées çà et là par nos fins limiers de la rédaction, la faute incomberait aux Indiens du Groupe Diamond Ciment qui, à deux reprises déjà, ont brillé par leurs absences non motivées et moins encore justifiées aux cérémonies de remise et reprise programmées antérieurement ; lesquelles devraient permettre à la CINAT de rentrer dans ses droits les plus légitimes et, éventuellement, produire son tout premier sac de ciment gris attendu avec beaucoup de patiences par ses nombreux clients.

Ce qui exacerbe davantage la colère des cadres et agents de cette entreprise, longtemps réduits au chômage, et qui continuent à broyer du noir par la seule volonté des Indiens dudit groupe qu’ils accusent de ne pas jouer franc jeu.

Ainsi, pour faire entendre leur voix, ils étaient même prêts à opter pour la violence. Plaise au ciel que les deux députés provinciaux qui suivent de très près l’évolution de ce dossier aux contours flous, à savoir Pierre Muanda Mvumbi et Laurianne Nzolani Kuyadilua, se trouvant heureusement sur place, ont vite calmé les esprits surchauffés.

Ils les avaient enfin invités à continuer à faire confiance au Président de la République et aux institutions de la province.

A noter qu’après cette énième cérémonie de remise et reprise ratée le vendredi 14 avril dernier, les tractations téléphoniques qui s’en étaient suivies entre le Directeur Général de la CINAT, les deux élus du peuple de la province membres de la Commission Economique et Financière (ECOFIN) de l’organe délibérant ainsi que le Directeur de cabinet adjoint à la Présidence de la République, André Wameso, ont abouti à une option prise de commun accord ; c’est celle d’organiser, cette fois-ci ou jamais, d’ici quelques jours. Car, un autre report risquerait d’avoir des conséquences à la fois fâcheuses et incalculables.

Ce qui n’est pas non plus le souhait de toute la population du Kongo Central au vu de la souffrance que continuent d’endurer les familles de l’ensemble du personnel de la CINAT.