Les femmes appelées à s’approprier les NTIC
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Par Tantia Sakata
Le Département national des femmes Travailleuses (DNFT) de la Confédération Syndicale du Congo (CSC) a organisé, jeudi 2 mars 2023 à Kinshasa, une activité à l’intention de ses membres. Cela entre dans le cadre des perspectives de la tenue de ses élections, de l’organisation du 8 mars, des préparatifs du 29ème anniversaire du département, de l’évaluation des activités de 2022.
C’était aussi pour faire la restitution de l’atelier de réflexion sur les stratégies de mise en œuvre du programme et le bon fonctionnement des groupes whatsapp thématiques, qui s’est déroulé à Cotonou au Bénin, du 18 au 20 janvier 2023.
La Coordonnatrice du DNFT de la CSC, Mme Brigitte Sharadi a signifie que la célébration du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes est une opportunité concernant leurs revendications, notamment la ratification de la Convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) sur la violence et le harcèlement dans le monde du travail en RDC.
Etant donné que le 8 mars de cette année est placé sous le thème national : « éducation numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles en RDC », elle a demandé aux femmes de s’approprier les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC). « Un accent particulier est mis sur la digitalisation. Cela reste un défi pour nous en tant que syndicat.
Le numérique ne concerne pas seulement les hommes. Nous appelons les femmes à maîtriser les différentes plateformes mobiles pouvant favoriser leur développement. Actuellement, il y a des ventes qui se font en ligne », a signalé Mme Sharadi. C’est ainsi que certaines participantes sont intervenues par vidéo conférence afin de s’habituer à l’utilisation de NTIC.
S’agissant de la préparation des élections syndicales, son souhait est que la présence des femmes dans les délégations syndicales soit revue à la hausse. Il faut signaler que la représentation des femmes était faible lors des élections passées. « Au niveau de l’administration publique, nous avons 70 délégués avec seulement 12 déléguées femmes. Sur ces 12, il n’y a que 2 femmes qui sont des déléguées effectives. Nous voulons la participation des femmes à ces élections « , a déclaré la Coordonnatrice du DNFT.
Au cours de cette activité, les représentants ont, chacun, fait l’évaluation de leurs activités de 2022. Ils ont présenté les difficultés rencontrées au cours de l’année passée pour un meilleur accompagnement de la CSC en 2023. Les membres du syndicat de Kinshasa et des provinces ont tous manifesté le besoin de cet accompagnement.
Concernant la restitution de l’atelier de Cotonou-Bénin, deux représentants de la RDC y ont pris part. Ayant assisté aux travaux de la thématique Genre, violence basée sur le genre (VBG) et la Convention 190, Mme Sharadi a souligné que la lutte contre la VBG nécessité la contribution de toutes les catégories de personnes afin de parler un seul langage.
Tandis que le coordonnateur chef de service économie informelle à la CSC, Aubin Kiangebeni, qui a participé à la thématique économie informelle es Les membres de l’économie informelle, a affirmé que pendant cinq ans, la RD Congo va travailler avec sur les deux thématiques.
Notons que la rencontre a réuni les présidentes de comités des femmes dans les entreprises, les présidentes de comités provinciaux des femmes, les délégués responsables de centrales professionnelles, les membres de l’économie informelle, les personnes vivant avec handicap et les médias.