Mis en déroute par les FARDC, les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise massacrent des civils à Rutshuru
Par YHR

Les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23) soutenus par le régime rwandais de Paul Kagame ont assassiné, le lundi 20 février 2023, plusieurs habitants du territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, poursuivant ainsi le génocide qu’ils ont entrepris dans l’Est de la république Démocratique du Congo avec la complicité d’une partie de la communauté internationale.

Ces terroristes ont perpétré ce nouveau massacre après avoir essuyé un l’échec face aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Cela, à l’issue de violents combats qui les ont opposés à Bambo et Kishishe, indiquent des sources locales. Ce nouveau massacre se serait passé dans les villages de Kasesero et Kanyati, dans la localité Bushuli, groupement de Tongo, à en croire les mêmes sources.

Représailles

Les assaillants ont tué plusieurs civils en représailles aux embuscades leur tendues par les forces d’autodéfense dans cette région de Bwito, précisent ces sources.  Une personne, blessée par balle à Mulimbi, a pu être acheminée à l’hôpital de Rutshuru.
Pendant ce temps, une accalmie était observée dans la matinée d’hier mardi 21 février sur les lignes de front en territoire de Masisi et Rutshuru. Mais, la situation reste tendue sur l’axe Kitshanga-Mwesso (15 kilomètres), après les violents combats de lundi entre l’Armée (FARDC) et les rebelles du M23.

La main de Kigali

Pour rappel, le M23 est un groupe armé créé à la suite de la guerre du Kivu. Il est composé d’ex-rebelles du Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP), réintégrés dans les FARDC suite à l’accord de paix signé le 23 mars 2009 avec Kinshasa. Ils se sont ensuite mutinés en avril 2012. Leur nom provient des accords du 23 mars 2009, car les membres considèrent que le gouvernement congolais n’aurait pas respecté les modalités de celui-ci.

Le M23 est accusé de nombreuses violences contre les populations civiles, par des ONG (Human Rights Watch), par la Cour Pénale Internationale (CPI) et par le Gouvernement étasunien. Un rapport des Nations Unies a révélé que le Rwanda avait créé et commandé le groupe rebelle M23.Un soutien rwandais qui se confirme de plus en plus suite à la présence signalée des militaires envoyés par le régime de Kigali dans l’Est de la République Démocratique du Congo pour combattre aux côtés des terroristes du M 23.

Le génocide qui se déroule dans cette partie du territoire congolais divise de plus en plus la communauté internationale, grâce à l’offensive diplomatique menée par la RDC sous l’impulsion du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.