Par YRH

Au départ, fixée à la fin janvier, la date limite de dépôt des candidatures pour les 27 blocs pétroliers soumis à appel d’offres en République Démocratique du Congo va s’échelonner entre avril et octobre de cette année. C’est ce qu’a annoncé sur Twitter le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu Ntubuanga, le 28 janvier dernier.

« Ce report permettra aux compagnies de poursuivre les différentes évaluations techniques indispensables à l’appréciation des offres », a précisé le ministre.

Attribués à deux sociétés étasuniennes et une canadienne

Le Gouvernement de RD Congo avait décidé en juillet dernier la mise aux enchères de 27 blocs pétroliers et trois blocs gaziers. Ces blocs se répartissent dans les trois principaux bassins sédimentaires de la RDC à savoir: le Bassin Côtier, le Bassin de la Cuvette Centrale et les Bassins de la Branche Ouest du Rift Est-africain. Les blocs gaziers ont déjà été attribués, à deux sociétés étasuniennes et une canadienne, sélectionnées pour exploiter le gaz méthane du côté congolais du lac Kivu, situé à la frontière rwandaise. Des organisations de défense de l’environnement, Greenpeace Afrique, sont montées au créneau contre le projet.

« Les pays africains sont déjà touchés de manière disproportionnée par la crise climatique, subissant des sécheresses intenses à travers l’Afrique sub-saharienne », a-t-elle notamment tweeté samedi. Et d’ajouter: « les appels d’offres de blocs pétroliers dans les tourbières de la RDC nous conduiront à une catastrophe climatique ».

Greenpeace Afrique contre le projet

Il sied de rappeler que ces blocs se répartissent dans les trois principaux bassins sédimentaires de la RDC à savoir: le Bassin Côtier, le Bassin de la Cuvette Centrale et les Bassins de la Branche Ouest du Rift Est-africain. Transposés sur la carte géographique de la RDC, ces blocs se retrouvent presque toutes des provinces du pays, en commençant par la ville province de Kinshasa.