Type de recherche

Ville morte en Ituri: des opposants accusés de se cacher derrière la société civile pour déstabiliser la province

La Tempête des Tropiques Province SOCIETE

Ville morte en Ituri: des opposants accusés de se cacher derrière la société civile pour déstabiliser la province

Partager


Pour Christian Shauri, coordonnateur national des jeunes leaders de l’Ituri, les atrocités récentes remontent depuis 2017, pendant la règne du tout premier Gouverneur, Jefferson Abdallah Pêne Mbaka
Par GKM

« Se Camoufler derrière les forces vives de l’Ituri, les opposants politiques au régime Félix Tshisekedi Tshilombo veulent coûte que coûte matérialiser leur mission du complot contre la RDC et contre le Président de la République « , écrit Christian Shauri, Coordonnateur National des jeunes leaders de l’Ituri dans une tribune.

Selon lui, les atrocités récentes dans cette province remontent à 2017, pendant la règne du tout premier Gouverneur élu de l’Ituri, le professeur Jefferson Abdallah Pêne Mbaka.

Ce dernier avait tenté d’étouffer, dans l’œuf, la milice CODECO mais sans succès. En 2019, sous le règne de l’ancien Gouverneur Jean Bamanisa, membre de la communauté Hema/Ente, les atrocités se sont accentuées et deux autres groupes armés ont pris naissance (FPIC (Chiniya Kilima) et Zaïre). Pendant ce règne, il y a eu plusieurs morts, incendies des maisons et de véhicules.

Les carnages et pillages des bêtes ont été successivement enregistrés. Les trois milices (CODECO, ZAIRE ET FPIC), d’obéissances communautaires différentes, ont fait rage dès 2019 jusqu’à Avril 2021, de sorte que le nombre des morts n’était plus connu. À cette époque, relève Christian Shauri, les routes (RN27 et RN4) étaient coupées et occupées par des miliciens de CODECO vers le territoire de Djugu et de FPIC vers le territoire d’Irumu.

Certaines routes de desserte agricole et provinciales étaient occupées par des miliciens selon le rapprochement d’une communauté. La route Nizi-Bambu, Kobu-Kilo était prise en otage par les miliciens du groupe armé CODECO et aucun sujet Hema, Nyali, Alur, Mbisa et Ndo-okebo, ne pouvait traverser ce tronçon, fait-il remarquer.

Les routes Bambu- Iga-barriere, Dala-Mongbwalu, étaient sous contrôle de la milice Zaïre et aucun lendu ou Bira ne pouvait passer par là et se retrouver vivant.

La route Marabo-Nyakunde, était occupée par la milice FPIC et aucun sujet Hema ne pouvait la traverser et revenir vivant.
Salué par les paisibles populations soucieuses de la paix et sous les yeux inquiets des opposants politiques du régime Félix TshisekediTshilombo, l’état de siège a été décrété en Ituri et au Nord-Kivu en Mai 2021. Dans la province de l’Ituri, sous la gestion du Gouverneur militaire, le Lt- Général LuboyaNKan’shama Johnny, toutes les routes sont redevenues fréquentables, affirme Christian Shauri.

Sur les tronçons Mahagi-Bunia, Bunia-Komanda- Mambasa, il fallait un convoi militaire pour accompagner et sécuriser les usagers. Aujourd’hui, on n’en parle plus grâce à la bravoure des animateurs de l’État de siège en Ituri. Dans le territoire d’Irumu, la milice FPIC qui était très active avec plusieurs dégâts humains et matériels est en processus de paix. Les résultats de FARDC dans cette entité d’Irumu parlent d’eux-mêmes.

Les centres de Bambu et Kobu, contrôlés par les miliciens CODECO, ont senti la puissance des opérations militaires de l’état de siège. Aujourd’hui toutes ces entités sont contrôlées par les FARDC et les miliciens sont en débandade.

Outre les réalisations d’infrastructures en Ituri, l’état de siège y a fait quelque chose de consistant, bien qu’il reste encore beaucoup à faire, estime le Coordonnateur national des jeunes leaders de l’Ituri.

S’il faut faire la comparaison des deux gouverneurs qui ont précédés celui de l’état de siège, il y a beaucoup des réalisations palpables que l’Ituri n’oubliera jamais,note -t-il.

« Ce que nous vivons maintenant n’est qu’une agitation de la panique du camp des opposants politiques de Félix Tshisekedi. Ces derniers ont peur de sa détermination et son engagement pour en finir avec l’insécurité en Ituri. Selon eux, il faut créer des alibis pour faire échec à toutes les démarche du Président de la République avec comme objectif de l’éteindre dans l’opinion.

Il n’y a rien de villes mortes comme ras-le-bol en Ituri », écrit Christian Shauri. Il se rappelle les propos de l’ancien Gouverneur Jean Bamanisa, après sa destitution par la motion votée à l’Assemblée provinciale, devant la presse, avait demandé,  » Est-ce que vous saurez gérer ma démission « ? Il estime que ce qui se passe aujourd’hui en Ituri est le résultat de sa question.

Se cacher derrière la société civile pour déstabiliser le pays

« Nous nous retrouvons devant les opposants politiques qui se servent des forces vives et des communautés pour discréditer l’image du Chef de l’État en Ituri.

Ce sabotage des réalisations du Président de la République et la suppression de ses empreintes imprimées par l’état de siège en Ituri méritent des réponses mûries et purement politiques.

Selon le coordonnateur des jeunes, c’est le Chef de l’État qui serait visé et non le Gouverneur militaire de l’Ituri, tout en rappelant que les mêmes forces vives de l’Ituri sont celles qui avaient combatu les anciens Gouverneurs Abdallah PENE MBAKA et Jean Bamanisa en mettant toujours en avant plan la société civile constituée en grande majorité par les membres de l’une des communautés qui se déclarent victime.

Ces agitateurs tentent de reprendre le même jeu avec le Gouverneur militaire Luboya Nkanshama Johnny. Comme qui dirait une société civile redevable à une communauté qui serait au service des opposants politiques qui viseraient à déstabiliser le pouvoir, conclut Christian Shauri.