L’Arrêt de la Cour constitutionnelle: liesse à l’Assemblée nationale
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Par Marcel Tshishiku
Le dossier relatif au détournement des fonds du Trésor public alloués au site agropastoral de Bukanga-Lonzo a rebondi le week-end dernier avec un retentissement indéniable au sein de l’opinion nationale. Pour leur part, les observateurs des activités de l’Assemblée nationale ont noté la réaction du premier vice-président du Bureau de l’Assemblée nationale, le professeur ordinaire André Mbata Mangu Betu Kumesu.
Ce député national a salué la prise de position de la Cour constitutionnelle qui a accepté de statuer sur ce dossier qui a fait couler ancre et salive. « Pour une fois, je tiens à féliciter la Cour pour avoir eu le courage de corriger une monstrueuse hérésie qui avait révolté les consciences et discrédité les plus hauts magistrats congolais qui s’étaient déclarés incompétents pour juger un ancien Premier ministre. Finies les balades et gesticulations inutiles », a déclaré le premier vice-président du Bureau de la Représentation nationale, cité par une source digne de foi.
Il a précisé « qu’un Président de la République ou un Premier ministre… qui a commis des infractions dans ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions est bel et bien justiciable de la Cour constitutionnelle et ne saurait donc pas rester impuni ». Et de conclure : « La Cour a bien dit le droit, en s’inspirant de l’article 99 de la Constitution.
Avec Fatshi, l’Etat de droit tant revendiqué par notre peuple est bel et bien en marche. »