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Mesure sur l’achat d’armes contre la RDC: des organisations de la société civile s’insurgent contre l’ONU

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Mesure sur l’achat d’armes contre la RDC: des organisations de la société civile s’insurgent contre l’ONU

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Par LKT

Des organisations de la société civile sont de plus en plus nombreuses à exiger des Nations Unies la levée de mesure de déclaration d’achat d’armes contre la République Démocratique du Congo, surtout en cette période où le pays fait face à l’agression rwandaise sous le label du M23 (Mouvement du 23 mars) qui tue de nombreuses familles congolaises dans la partie Est, plus précisément dans le territoire de Rutshuru, alors que ces terroristes avaient déjà pris, depuis quelques mois, la cité de Bunagana, dans la province du Nord-Kivu.

La mesure de l’ONU contre la RDC sur l’achat d’armes, est jugée injuste par ces organisations de la société civile, car elle permet à certains pays voisins, aux intentions belliqueuses, notamment le Rwanda, de balkaniser la RD Congo.

Parmi ces organisations de la société civile, il y a l’ACAJ (Association Congolaise pour l’Accès à la Justice) qui a profité du séjour à Kinshasa d’une délégation des Nations Unies pour exiger la levée de cette mesure qui profite aux ennemis de la RDC et aux multinationales qui tiennent «à exploiter les richesses minières congolaises comme des biens sans maître».

L’ACAJ, qui s’insurge contre cette mesure, rappelle la mission de l’ONU, celle notamment d’écarter les menaces à la paix et de réprimer tout acte d’agression ou autre rupture de la paix.  Dans sa déclaration, ACAJ relève avoir suivi avec attention les déclarations de la délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies, au sujet de l’embargo sur les armes imposé à la RD Congo par le Conseil de Sécurité qualifié de « notification préalable ».

Cette procédure est imposée particulièrement aux fournisseurs d’armes prétendument pour prévenir l’acquisition des mêmes armes par les groupes armés terroristes qui opèrent  dans l’Est de la RD Congo. C’est ainsi que cette organisation rappelle que l’ONU a été créée aux fins notamment de maintenir la paix et la sécurité internationale; et à cette fin de prendre des mesures collectives efficaces en vue de prévenir et d’écarter les menaces à la paix et de réprimer tout acte d’agression ou autre rupture de la paix».

Cette ONG de la défense des droits de l’homme indique aussi que le Conseil de sécurité de l’ONU est appelé à préserver les générations futures du fléau de la guerre. L’ACAJ constate que la considération des Nations-Unies, particulièrement du Conseil de Sécurité, à l’égard de la détresse ukrainienne, est totalement absente quant au drame humanitaire engendré par la belligérance active du Rwanda à l’égard de la RD Congo.

Elle s’étonne en outre  du silence retentissant de l’Union Africaine dont l’Acte constitutif, adopteì à Lomé (Togo), le 11 juillet  2000, dispose pertinemment en son article 3b que l’un de ses objectifs est de « défendre la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de ses Etats membres ».

Pour sa part, l’article 4b énonce clairement le principe de «Respect des frontières existant au moment de l’accession à la l’indépendance».