Par Dieudonné Muaka Dimbi

Le souhait maintes fois exprimé par la population de Boma vient d’être enfin exaucé à travers Marie Josée Niongo Nsuami, la maire de cette ville située à 125 Kms à l’ouest de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central.

Les travaux de curage de la rivière Kalamu ont été lancés le 21 octobre dernier au cours d’une cérémonie haute en couleur. Le coup d’envoi a été donné par le Gouverneur Guy Bandu Ndungidi, devant l’esplanade du stade Socol de Boma rempli comme un oeuf.

La joie des « Bomatraciens » a été grande. Surtout que le chef de l’Exécutif provincial a choisi la veille de la saison de pluies pour lancer ces travaux. Question d’éviter des éventuelles inondations et érosions, des catastrophes qui pourront endeuiller de nombreuses familles dans cette ville.

Ce qui a été le cas en 2016. Dans son adresse de circonstance, le numéro un du Kongo Central a indiqué que le curage de la rivière Kalamu constitue une solution visant à mettre fin aux tragédies jadis vécues par la population de Boma, qui avaient occasionné non seulement d’importants dégâts matériels, ayant appauvri plusieurs familles, mais aussi des pertes en vies humaines.

Tout en déplorant lesdites tragédies, Guy Bandu Ndungidi a ainsi émis le vœu de voir désormais la population de Boma assurer, comme il se doit, la gestion des déchets et autres détritus ménagers souvent à la base de débordement à répétition des rivières dans cette ville.

Pour sa part, l’ingénieur Michel Kayembe, directeur provincial de l’Office des voiries et drainages (OVD), a fait une brève description de cette rivière qui s’étend sur une distance de 3.000 m de longueur et de 15 m de largeur, avec une profondeur maximum de 3 m.

« La première phase des travaux lancés partira de la place Kisikuemba jusqu’au rond-point Boma 2, soit sur une distance de 1.800 m », a-t-il précisé. Ces travaux qui seront exécutés par l’AFRITEC, une entreprise de génie civil appartenant à l’honorable Mambimbi, député provincial, élu de la circonscription électorale de Boma.

Ils vont durer tout au plus 20 jours. Prenant à son tour la parole, Marie Josée Niongo Nsuami, maire de Boma, très optimiste quant à l’avenir radieux de sa ville, a manifesté l’espoir qui l’a toujours animé de voir les activités futures de Boma prospérer pour rendre davantage vivable cette ville comme par le passé.

Et pour y parvenir, elle en appelle à la bonne volonté de ses administrés sensés conjuguer ensemble les efforts, se serrer les coudes et regarder vers la même direction pour le développement harmonieux de l’entité, au lieu de se lancer des diatribes qui ne pouvaient que plonger leur ville dans le gouffre de sous-développement. Car, a-t-elle conclu; « l’union fait la force ».