Par LKT

Le deuxième vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Didi Manara, a présidé, hier mercredi 26 octobre 2022, la « journée de sensibilisation contre le cancer du sein » pour prévenir notamment son personnel féminin, à Roméo Golf, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa.

C’est une journée de sensibilisation dénommée « Octobre rose à la CENI ». Elle se poursuit jusqu’à demain vendredi 28 octobre à la Place des Évolués, où une grande campagne sera organisée pour sensibiliser davantage les femmes et les hommes contre ce fléau dont les chiffres, selon les spécialistes, sont alarmants.

Pour le deuxième vice-président Didi Manara, la CENI tient à avoir son personnel féminin épargné du cancer du sein et en bonne santé, surtout en cette période où son institution se préparer pour organiser les élections en 2023. Il a invité les femmes travaillant à la centrale électorale, ainsi que les épouses des agents et cadres de cette institution d’appui à la démocratie à se faire examiner et détecter le plutôt possible s’il y a cette maladie.

« Plus le cancer du sein est dépisté le plus tôt, plus la personne à la chance d’être guérie », a-t-il soutenu.
« C’est un appel volontaire du président Denis Kadima », a relevé le deuxième vice-président, qui a échangé au téléphone avec le président de la centrale électorale congolaise pendant ce moment de sensibilisation.

La journée de sensibilisation contre le cancer du sein a commencé avec le mot de bienvenue du secrétaire exécutif national de la CENI (SEN), Thotho Mabiku Totokani, qui pour son institution la femme a une grande importance. « La femme constitue le fer de lance de la CENI », a-t-il soutenu.

La membre de l’assemblée plénière de la centrale électorale, Joséphine Ngalula, et la questeure adjointe de cette institution, Sylvie Birembano Balume, sont aussi intervenues respectivement pour témoigner du décès de sa mère en 2020 de cette maladie, alors qu’elle était partie voir un charlatan afin de se faire soigner, et inviter les hommes à accompagner leurs femmes, sœurs, nièces et autres membres de la famille dans la prévention et le traitement du cancer du sein.

Exposés des spécialistes

Introduits par le médecin en chef de la CENI, oncologue Ghislaine Mopoh, la première a exposé notamment sur les facteurs de risques de ce fléau, soit les causes, les symptômes et autres moyens de prévention contre le cancer du sein. Elle a invité les femmes au dépistage rapide de cette maladie, qui n’épargne pas aussi les hommes.

Dans les statistiques livrées, selon l’Organisation mondiale de la santé, une femme sur huit souffre de ce cancer qui tue plus que les autres cancers, une femme sur dix-sept meurt du cancer du sein, et 685 femmes sont mortes chaque année à cause toujours de la même maladie. « Les femmes arrivent souvent à l’hôpital en retard, alors que la maladie est très avancées.

Ce qui fait qu’on ne sait pas éviter la mort pour la plupart des cas », a martelé ce docteur camerounais, qui travaille au centre hospitalier Nganda.

Comme à l’ouverture, c’est Didi Manara qui a clôturé la journée de sensibilisation contre le cancer du sein, après le jeu des questions et réponses.