Tshopo : les enseignants d’Opala dénoncent la paie tardive de leur salaire
Partager
Par Thony Kambila
Les enseignants du secteur officiel de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) du territoire d’Opala dans la province de la Tshopo, dénoncent la paie tardive de leur salaire. Un retard qui, selon eux, est occasionné par la coordination de la Caritas diocésaine d’Isangi.
D’après ces enseignants, cette situation ne se passe qu’à Opala et non dans d’autres territoires voisins payés par la Caritas diocésaine d’Isangi(Tsieleka.com).
César Imoko, porte-parole des enseignants d’Opala a dans un entretien avec la presse locale ce mardi 04 octobre invité à cet effet, le gouvernement congolais, à tenir compte de leur préoccupation pour le bien-être des enfants de cette entité. » Les enseignants d’Opala n’ont pas encore reçu leur salaire de mois d’août.
Comment est-ce que ces enseignants pourront vivre pendant qu’ils ont des charges et des responsabilités. Le salaire d’un mois qui va aller jusqu’à 40 ou 50 jours. Nous demandons que l’Etat puisse prendre des dispositions afin de ravir à la Caritas la paie des enseignants d’Opala et de la remettre à la Rawbank « , a déclaré le porte-parole des enseignants d’Opala.
Petit retard
De son côté, le coordonnateur diocésaine d’Isangi, l’Abbé Boniface Baniele Libete, indique qu’il ne s’agit que des petits retards occasionnés par l’arrivée tardive des fonds dans son compte et les difficultés de déploiement des fonds aux destinations. » Ils peuvent avoir raison tantôt, mais d’autre part, ce sont des allégations qui sont fausses.
Il y a un retard au niveau du circuit bancaire qui nous régit. Imaginez jusqu’à l’heure où je vous parle, nous avons des listings, je suis à Kisangani pour que je procède à la paie mais l’argent n’est pas dans le compte, » a-t-il expliqué.
Ce retard de paie, affirme le porte-parole des enseignants d’Opala, occasionne des perturbations dans l’exécution du programme scolaire. Chaque année, les enseignants qui se déplacent pour suivre leur paie soit à Isangi ou à Kisangani, ont du mal à terminer les enseignements.