Par Thony Kambila

Jadis connu comme la municipalité où régnait le calme, la commune de Kintambo est devenue le berceau de l’insécurité à Kinshasa ce dernier temps, ont relevé ses habitants. Pour eux, on ne cessera jamais de le dire, Kintambo est l’une des communes les plus insécurisées de Kinshasa. Ils ont expliqué qu’il «ne se passe pas une nuit sans entendre les coups de feu ou cambriolage».

Cette question vitale a poussé les habitants de cette municipalité à interpeller le ministre provincial de l’Intérieur, Didier Tenge Litho, eux qui comptent aller loin si ce membre de l’Exécutif provincial ne trouve pas de solution à ce problème d’insécurité à Kintambo, soit de demander sa démission. Surtout que pour la population de Kintambo, l’indifférence du ministre provincial Didier Tenge Litho est à la base de la recrudescence de l’insécurité dans cette autre commune de la capitale.

Manque du plan d’action

Selon la population de cette municipalité, le ministre provincial de l’Intérieur est incapable de mettre sur pied un «plan d’action» pour lutter contre l’insécurité dans ce coin de la capitale. «Comment un ministre provincial peut se permettre d’aller dans la commune de Kintambo pour intimider le bourgmestre en ce qui concerne le Conseil communal», se sont posé la question certains habitants de Kintambo, qui tiennent à le voir changer sa politique par rapport au «Kuluna» dans leur commune. Pour eux, la commune est dirigée au quotidien par l’autorité communale et non par le ministre provincial qui se permet de tout.

La population de Kintambo réclame Norbert Muchiga qui, pendant six mois comme bourgmestre ad intérim, s’était investi dans l’encadrement et conscientisation des jeunes de cette commune dont la plupart avaient renoncé à cette mauvaise pratique du banditisme dans cette municipalité.