La victime serait décédé dans les installations de la Police à Kinshasa
Par GKM

La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’homme (VSV), une organisation non gouvernementale de défense et de promotion des droits de l’homme et de lutte contre l’impunité, a offert le lundi 12 septembre 2022 une tribune à une famille, victime du décès brusque de leur fils âgé de 20 ans dans les installations de la Police nationale congolaise (Pnc) à Kinshasa.

Il s’agit de feu Joël Kubala Kabongo, arrêté devant sa parcelle familiale, dans la commune de Mont-Ngafula, par les éléments de la police, sans mandat ni convocation. Mais a trouvé la mort dans les installations de l’inspection provinciale de la police de Kinshasa dans la nuit du jeudi 25 au 26 août dernier au cachot de la police criminelle.

Ngalula Tshianda Kabongo, la mère de la victime, exhorte le Chef de l’état congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à s’investir pour que justice soit rendue à la famille de la victime, feu Joël Kubala Kabongo. Elle sollicite l’accompagnement de la VSV jusqu’à l’aboutissement final de cette affaire qui se trouve déjà au niveau de la justice.

Selon Irène Monama, responsable du Programme çhez VSV, les informations en possession de son organisation font état des allégations de tortures qui ont été conduit à cette mort subite. Pour elle, il s’agit de violations systématiques de droit à la vie qui est le premier droit humain à être protégé, quelles que soit les circonstances. «Tous les instruments relatifs aux droits de l’homme interdisent la torture.

Aucun être humain ne peut donc être soumis à la torture ou à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants «, rappelle Irène Monama aux autorités congolaises.