Après Tshangu: Lukunga sensibilisé au projet de loi sur l’accès à l’information
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Par Thony Kambila
Dans le cadre de la promotion et la protection du droit d’accès à l’information comme outil pour la défense des droits fondamentaux, le Collectif 24, une plateforme des organisations de la société civile congolaise créé en 2013, en appui au plaidoyer pour la loi d’accès à l’information, poursuit la sensibilisation des habitants de la ville province de Kinshasa sur le droit d’accès à l’information.
Après le district de la Tshangu, cette structure a organisé une tribune d’expression populaire dans le district de Lukunga, précisément dans commune de Barumbu, le weekend dernier. La population était invitée à échanger autour du thème : » Le droit d’accès à l’information, l’importance de l’indépendance des médias dans la démocratie et l’amélioration de la gouvernance « .
Favoriser la bonne gouvernance
A travers l’article 24 de la Constitution qui donne l’accès à toute personne le droit d’être informée, la population congolaise a donc la possibilité d’exprimer son opinion et d’exiger des dirigeants plus de redevabilité parce qu’elle a droit de savoir ce qui se passe dans la gestion de la chose publique.
L’accès à l’information est donc le droit plus fondamental. Car, si la population n’a pas l’information voulue, il est très difficile que le pays se développe. Selon Henry Christin Longenza, secrétaire exécutif du collectif 24, cette structure sensibilise le peuple à accéder à l’information parce qu’on ne peut pas développer le pays si le peuple n’a l’information dont il a besoin.
» A travers cet échange, nous voulons que tout le monde comprenne comment favoriser la bonne gouvernance, comment lutter contre la corruption ; malheureusement, la population se trouve devant plusieurs obstacles. Le C24 a comme préoccupations de sensibiliser aussi tous les services de sécurité, pour qu’ils comprennent que la population a droit d’être informée « , a-t-il dit en ajoutant que lorsque la population réclame son droit de savoir, la police a le droit de la protéger car dans un Etat de droit, il faut respecter la loi et l’appliquer.
A en croire Henry Longendja, il est urgent que cette loi soit votée parce que la population est convaincue qu’entre le vote et le droit du savoir, la priorité, c’est le droit du savoir qui permet à la population d’avoir une information sur ce vote-là. Il a aussi encouragé le professeur André Mbata, nouveau 1er vice-président de l’Assemblée Nationale, à appuyer ce projet de loi comme il l’a toujours fait.
Une pétition signée par la population sera adressée au bureau du parlement et au président du Conseil économique et social, afin que ces derniers soient amenés à programmer cette loi.