En présence de sa Directrice exécutive venue à Kinshasa: Maximilienne Ngo Mbe installe le comité directeur du REDHAC antenne RDC
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Par GKM
La Directrice exécutive du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC), la Camerounaise Maximilienne Ngo Mbe a procédé lundi dernier, au Centre CEPAS de Kinshasa, dans la commune de Gombe, au lancement de la mise en place de la coalition pays du REDHAC en RD Congo. C’était également une occasion pour elle de procéder à l’installation des membres du comité directeur du REDHAC antenne RDC.
Ce comité directeur est composé notamment de Robert Kabakela, de la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), Coordonnateur ; Mme Viviane Kitete, du Centre de rééducation pour l’enfance délinquante et défavorisée, Coordinatrice adjointe.
D’autres personnes ont été également désignées notamment, Me Valentin (Lipodev), Me Emmanuel Kabengele RRJSS, Dieudonné Kabasonga Nduba (OSD), Me William Wenga ( Human Rescue), Me Kalala( Institut alternative…), Me Badibanga (Toge Noire), Mme Mathilde Akakashi(V-Congo), le syndicaliste Jean Bosco Puna (SYNECAT), et M. Junior Safari( REPRODEV).
Les organisations des provinces font aussi partie du comité national, à savoir le Nord Kivu, le Kasaï central et le Kongo central. Dans son exhortation, Maximilienne Ngo Mbe a encouragé les membres de la coalition à continuer à lutter pour la protection des DDH.
Elle a indiqué que le Réseau des DDH est un réseau sous-régional qui compte 8 pays de l’Afrique centrale, des coalitions pays, des défenseurs individuels, avec pour mission, la promotion et la protection des défenseurs en Afrique Centrale et l’implication pour la paix durable et la réconciliation dans la sous-région, avec plus de 400 organisations.
Mme Maximilienne Ngo Mbe a souligné que cette organisation lutte pour la protection et la sécurité des DDH, le renforcement des capacités des défenseur(e)s pour leur travail efficace, évolue également dans la médiation, prévention, paix et réconciliation nationale.
Le REDHAC est membre de plusieurs organisations internationales, notamment du comité directeur du Réseau panafricain des défenseurs des droits humains, du «World movement for democraty», du Forum des ONGs et membre du comité de pilotage de la coalition des organisations de la société civile pour la paix.
Appel à l’unisson
Pour sa part, Rostin Manketa, Directeur exécutif de VSV et membre du Conseil d’Administration, 3ème vice -président du REDHAC a, dans son mot d’ouverture, remercié la directrice exécutive et la délégation qui lui a accompagnée, ainsi que les Défenseurs des droits humains pour leur disponibilité.
« Face aux menaces, intimidations, et harcèlement auxquelles font face les DDH, nous devons nous unir afin de lutter ensemble et aller de l’avant», a-t-il exhorté, avant d’inviter les membres de la coalition à contribuer positivement dans la mise en place de cette structure en RDC.
Mme Annie Bambe, membre du Conseil d’Administration et communicatrice du REDHAC, a souligné que ce réseau vise à renforcer l’encrage organisationnel des actions de protection et de plaidoyer en faveur des DDH. Il a pour missions, de promouvoir le statut des DDH, assurer la protection et la sécurité en ligne dès DDH, renforcer les capacités des DDH et des femmes, plaider au niveau national, régional et international pour la reconnaissance du statut des DDH, la prévention et la résolution des conflits, la consolidation de la paix et la réconciliation nationale, le respect scrupuleux des instruments, conventions et traités nationaux, régionaux et internationaux relatifs aux droits humains, aux libertés fondamentales, la lutte contre le terrorisme, aux élections libres et transparentes, à la place de la jeune fille et de la femme dans les résolutions des conflits.
Une expérience sous régionale
Le Conseiller administratif du REDHAC, Robert Kamgaing Lele qui a fait sa communication sur la présentation et l’expérience des coalitions REDHAC mise en place dans d’autres pays africains a fait savoir que cette coalition est installée dans plusieurs états africains, notamment le Cameroun, la République du Congo, la République centrafricaine, le Tchad, ainsi que la Guinée équatoriale.
Pour rappel, le REDHAC a été créé en 2007, au Kigali, au Rwanda, suite à la Déclaration des Nations Unies sur les Défenseurs des droits de l’homme en 1998, ainsi que la Déclaration de Kigali et Grand Baie de 2003, dans le but de renforcer les statuts des DDH en Afrique.