Par Marcel Tshishiku

Le député national Joseph LembiLibula, rapporteur du Bureau de l’Assemblée nationale, a, dans un communiqué officiel signé en début de semaine, appelé ses collègues élus nationaux à se présenter demain jeudi 14 avril au Palais du peuple, siège du Parlement de la RD Congo, pour prendre part à une séance plénière axée sur l’examen et l’adoption de la Loi n°06/006 du 9 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales.

Cette nouvelle a eu un retentissementdans les milieux socioprofessionnels où plusieurs organisations des acteurs politiques et sociaux attendent impatiemment la révision de ladite Loi, présentée comme preuve tangible que les préparatifs des élections de 2023 ont effectivement démarré.

Certaines organisations ont même formulé des propositions en rapport avec les dispositions légales qu’elles voudraient voir amendées en vue des élections crédibles, inclusives, apaisées et transparentes. Parmi ces organisations, figurent notamment l’ONGDH « LICOPADEL » (Ligue congolaise pour la paix, les droits de l’homme et les élections) qui tient au retour du scrutin présidentiel à 2 tours ; à la suppression du seuil et du cumul des candidatures au cours d’un même cycle électoral ; à la réduction des frais de dépôt des candidatures et au paiement de ces frais par liste et non individuel ; etc.

Pour leur part, les analystes souhaitent que les élus nationaux fassent un effort pour prendre en considération les desiderata du souverain primaire qui est largement représenté dans ces organisations connues comme des groupes de pression qui cherchent à orienter l’action des gouvernants pour satisfaire aux besoins de la Nation. « Vox populi, vox Dei », disent les latinistes.