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Session de mars et réforme de la loi électorale : les femmes politiques sont aux aguets

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Session de mars et réforme de la loi électorale : les femmes politiques sont aux aguets

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Par GKM

Forum des femmes citoyennes et engagées pour la gouvernance, la démocratie et le développement (FOFECEGDD) a organisé dernièrement en la grande salle du Centre Carter, dans la ville province de Kinshasa, une « journée de réflexion pour faire avancer la participation des femmes aux réformes électorales lors de la session parlementaire de mars 2022 ». 30 femmes, de trois tendances politiques, ont pris part à cette rencontre.

C’est une rencontre qui a permis aux participantes d’élaborer et valider « un plan d’action » concrète et réalisable des activités à mener pour contribuer à l’atteinte de la forte participation des femmes aux réformes électorales pendant la session parlementaire de mars, dont l’ouverture va intervenir dans les tout prochains jours.

Statistiques

Les statistiques montrent que la participation de la femme aux instances de prise de décision reste faible en RDC. En 2006; Il n’y a eu que 4 femmes sur 33 candidats aux élections présidentielles et seulement 10% de candidats aux législatives étaient du genre féminin dont 8,4% de femmes ont été élues à l’Assemblée nationale et 4,6% au Sénat.

En 2011; aucune femme n’a pu se porter la candidate à l’élection présidentielle, par contre 12% étaient candidates aux élections législatives. En 2018; 1 femme sur 21 candidats à l’élection présidentielle et 11,48% aux législatives. « Au regard des élections prochaines de 2023 et de la rentrée parlementaire de Mars 2022, à travers cette journée de réflexion, des partis politiques à travers leurs correspondances se sont engagés à accompagner des femmes au sein de partis politiques dans le but d’agir maintenant pour leurs fortes participations aux réformes électorales en cours enfin de contribuer à l’atteinte de la représentation équitable, de la parité et de la promotion du leadership féminin en politique », ont soutenu ces participantes.

« Surtout quand on sait que les élections de 2018 n’ont pas été marquées par des progrès significatifs pour les femmes », ont-elles martelé.

« Ni la loi sur la parité, ni la loi électorale révisée en 2017 n’ont des dispositions suffisamment contraignantes en matière de parité, alors que la population féminine représente 51% de la population congolaise en termes d’effectifs », ont-elles aussi observé.
Pour rappel, le Centre Carter a mis en place le projet Engagement civique et plaidoyer (ECP) d’une durée de cinq mois grâce à l’appui de Foreign, Commonwealth and Development Office (FCDO).

Ce projet vise à contribuer aux principales réformes électorales en fournissant un appui aux organisations de la société civile afin de sensibiliser les parties prenantes au processus électoral dans l’adoption et la mise en œuvre desdites réformes. FOFECEGDD, étant bénéficiaire dudit projet et intervenant dans la thématique femme, a mené plusieurs activités en l’occurrence: le monitoring, la sensibilisation et le plaidoyer auprès de parties prenantes du processus électoral pour la forte participation des femmes aux institutions de prise de décision et à mandat électif.

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