La Dyjef plaide pour la participation massive des jeunes au processus électoral
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Par GKM
Dans le Cadre de la mise en œuvre du projet »Etali Biso » Engagement Civique et Plaidoyer » , la Dynamique de la Jeunesse Féminine pour la Promotion, la Protection et la Défense des Droits de la Jeune Femme (Dyjef) plaide pour la forte participation politique des jeunes au processus électoral en cours en particulier en République Démocratique du Congo,
La Dyjef constate que la RDC s’est inscrite dans la droite ligne des obligations internationales sur la promotion et l’encadrement des jeunes concernant la participation politique des jeunes, en ratifiant la Charte Africaine de la Jeunesse qui définit le concept jeune comme « toute personne âgée de 15 à 35 ans » ; et qui recommande à tout état partie de mettre en œuvre une politique nationale de la jeunesse.
La Dyjef remarque que la participation des jeunes à la politique reste faible et limitée, qu’il s’agisse de représentation directe dans les structures politiques ou bien de modalités d’engagement politique moins formelles. « On observe de faibles niveaux de participation active et d’influence des jeunes et femmes alors même qu’ils et elles constituent une proportion très importante et croissante de la population totale en RDC », fustige -t-elle.
La Dyjef souhaite que cette catégorie de la population soit prise en compte en tant que candidat lors des élections à venir mais aussi comme candidat pour assumer des postes de prises de décisions à tous les niveaux. La DYJEF réitère son souhait de voir la loi électorale être inscrite lors des débats pendant la session parlementaire de mars 2022.
Recommandations
La Dyjef appelle le gouvernement congolaist à tenir compte des certaines recommandations.
Le gouvernement congolais est appelé à préciser la tranche d’âge que comprend le concept « jeune et/ou jeunesse » selon la Charte Africaine de la Jeunesse et la Politique Nationale de la Jeunesse (âgé de 35 ans ou moins).
Kinshasa doit intégrer la représentation des jeunes sur les listes de candidature au niveau de l’article 13, alinéa 2 de la loi électorale, en ce sens : « chaque liste est établie en tenant compte de la représentation de la femme, des jeunes et de la personne vivant avec handicap », en vue d’en faire une obligation aux partis politiques d’aligner les jeunes dans les listes.
Les partis politiques interpellés
La Dyjef recommande aux partis et regroupements politiques d’aligner les jeunes dans les listes de candidature à déposer à la CENI , dans les listes de désignation pour les postes de prise des décisions en tenant compte de la définition de la Charte Africaine de la Jeunesse (âgé de 35 ans ou moins).
Que de réformes des textes règlementaires soient opérées en intégrant les jeunes dans les organes statutaires des partis.
Les partis et regroupement politiques sont invités à préparer les jeunes à la responsabilisation pour le compte du parti, et à la représentation de ces derniers à tous les niveaux.
La Dyjef exhorte la Commission électorale nationale indépendante, CENI en sigle à tenir compte du respect de la représentation équitable des jeunes (50%) au moment du recrutement des secrétaires exécutifs provinciaux, des chefs d’antennes et d’autres personnels administratifs en se basant sur les compétences et la méritocratie.
La centrale électorale est invité à.intensifier la sensibilisation des jeunes sur la participation active au processus électoral et
redynamiser le cadre de concertation « jeunes et élections ». Notons que la DYJEF a été créée le 20 Juin 2011 et enregistrée sous F92/18750. Il s’agit d’ un regroupement des jeunes œuvrant au sein des organisations de la société civile travaillant et ayant à cœur la promotion, la protection et la défense des droits de la jeune femme.