Survie des entreprises congolaises: les préoccupations de la FEC soumises au Gouvernement
Partager
Par MKM
La délégation de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), reçue le mercredi 9 février dernier à la Primature, a bien saisi la balle au bond pour soulever les problèmes auxquels les différentes entités locales de production font face. La situation générale des entreprises congolaises sont préoccupantes.
C’est à la demande de ce syndicat patronal qu’a eu lieu, à la Primature, la séance de travail voulue pour rappeler que certaines de ses préoccupations soulevées jadis mais qui ne connaissent pas jusque-là de suivi efficace. Des questions fondamentales relatives à la situation des entreprises congolaises, surtout celles de droit congolais, ont été abondamment exhumées. Pour le porte-parole de la FEC, la Loi sur la sous-traitance n’est pas profitable aux nationaux du secteur.
Ces opérateurs économiques ont dit ne pas bénéficier de certains projets, déjà opérationnels comme Tshilejelu, Kinshasa zéro trou. Ils craignent de ne pas se retrouver dans le Programme de développement des145 territoires.
Concernant la construction du port en eaux profondes de Banana, au Kongo-Central, dont la première pierre a été posée par le Président de la République, la FEC a attiré l’attention du Premier ministre pour que le marché du ciment soit accordé en priorité aux entreprises congolaises.
Par cette démarche, le syndicat patronal s’oppose énergiquement à l’accaparement du marché de ce matériau par un pays voisin.Les arguments ne manquent à l’endroit de la FEC pour justifier sa démarche. Car, le ciment local est produit le calcaire sorti du sous- sol avec les matières premières par des Congolais travaillant dans les usines installées sur place en créant des richesses en RDC. Il est ainsi inadmissible, selon le syndicat patronal, d’importer du ciment d’un pays voisin ou d’un autre pays plus lointain.
La délégation de la FEC a également dit au Premier ministre qu’elle allait avoir les yeux braqués sur lui et sur le Gouvernement pour que cela ne se reproduise plus. Concernant la question des timbres fiscaux qui a été aussi abordée, la FEC a rassuré le Chef du Gouvernement de sa volonté de ne pas aller à l’encontre de la Loi.
Toutefois, elle souhaite un compromis sur ce dossier, à travers des concertations entre la DGDA et le ministère des Finances sous l’égide du Premier ministre. Sama a promis de réunir de réunir certains ministres sectoriels et la FEC autour de cette question.