Tout en prenant acte de la feuille de route de la CENI: la société civile lance la «Campagne de vigilance électorale»
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Les forces vives de la nation sont contre les tentatives de déstabilisation des institutions du pays
Par GKM
Les, Représentantes et Représentants des organisations, Dynamiques mouvements, plateformes et Réseaux de la Société Civile congolaise s’étaient réunis le lundi 7 février 2022, au Centre d’Etudes pour l’Action Sociale (CEPAS), dans la commune de la Gombe. C’était à l’Initiative du Cadre de Concertation National de la Société Civile, pour analyser la Feuille de route de la Commission Électorale Nationale Internationale (CENI), publiée le 3 février 2022.
Les participants à cette rencontre ont rendu public un communiqué final où ils prennent acte de la feuille de la feuille de route par la CENI qui demeure selon eux, comme une boussole indiquant au peuple congolais où vont les élections et qui permet à la société civile de se faire une opinion sur l’état d’avancement du processus électoral.
A cette occasion, la société civile a procédé au lancement de la «Campagne de Vigilance électorale de la société civile». Celle -ci a commencé hier lundi jusqu’à la proclamation des résultats des élections présidentielle, législatives et locales. «Nous nous engageons ce jour à agir tous pour la Surveillance et la Vigilance Electorale autour du Cadre de concertation nationale et appelons toutes les organisations et tous les mouvements de la Société Civile à se joindre à cette démarche», peut on lire dans ce communiqué final. Ils se sont engagés à veiller à ce que les élections présidentielle et législatives se tiennent en 2023.
Les acteurs de la société civile congolaise réunis hier au CEPAS ont découragé toute tentative de déstabilisation des institutions et appellent l’ensemble des forces vives, des forces de sécurité et de défense à veiller à la consolidation de la démocratie dont les élections de 2023 en sont un bon indicateur. Revenant sur la feuille de route de la centrale électorale, les participants constatent que les 8 contraintes présentées par la CENI sont d’autant plus inquiétantes qu’elles ne sont pas toutes du ressort de celle-ci pour leur traitement.
C’est ainsi qu’elles voient en celles ci le spectre du glissement qui se profile clairement nécessitant une correction urgente et des engagements clairs de la part des responsables de ces contraintes qui sont le Président de la République, Gouvernement, Parlement et Partenaires. Les acteurs de la société civile espèrent voir cette fois ci le pays puisse organiser des élections crédibles, inclusives, transparentes et dans le délai constitutionnel différentes de celles de 2006, 2011 et 2018.
D’où, l’appel au Parlement de doter le pays des Lois électorales consensuelles qui n’amènent pas nécessairement à la révision substantielle de la constitution en tenant compte du Référentiel de la Société civile de 2019 qui reste d’actualité ,selon Dany Singoma, Coordonnateur National du Cadre de concertation nationale de la société civile. Ce dernier encourage le Président de la CENI et toute son équipe à tout mettre en œuvre pour offrir au peuple congolais des bonnes élections en 2023.
Un appel pressant au Gouvernement de la République à communiquer de manière claire sur sa volonté de soutenir la CENI, en mettant à sa disposition les fonds nécessaires pour la réalisation de toutes ses opérations et à garantir la paix et la sécurité, pour que toutes les filles et fils du pays puissent voter dans leurs circonscriptions électorales. Enfin, les participants à cette journée de réflexion ont prié la Centrale électorale à mettre rapidement en place le Cadre de concertation et de dialogue avec la Société Civile.