Par LKT

Après les parties est et sud du pays, le Gouvernement, à travers son ministère de l’Economie nationale, vient de décider aussi, depuis le 25 janvier dernier, la hausse des prix du carburant à la pompe dans la partie ouest de la RD Congo. Une décision qui risque d’avoir des conséquences sur les tarifs de transport en commun notamment dans la ville province de Kinshasa, quand on sait que les transporteurs de la capitale ne respectent pas la grille tarifaire établie par l’autorité urbaine, qui a cette charge dans ses prérogatives.

C’est pourquoi certains Kinois invitent le Gouverneur de la ville à déjouer le jeu des transporteurs véreux, celui de majorer à leur niveau, sans consentement de l’Hôtel de ville ni des services spécialisés, les prix de transport en commun, alors qu’ils ont toujours appliqué un tarif autre que celui fixé par l’autorité provinciale.

C’est le cas par exemple de la course sur le tronçon Matete – ISC, où un passager est obligé de payer 1000FC, alors que le tarif fixé par l’Hôtel de ville est de 500 FC la course. Du côté du transporteur public (Transco), le tarif de 500FC sur le tronçon Matete – ISC est toujours respecté, malgré les arguments avancés par certains transporteurs privés véreux, notamment les embouteillages qui les bloqueraient des heures durant, les empêchant ainsi de faire plusieurs rotations. C’est ce qui amène ces transporteurs privés à augmenter les tarifs de transport de manière unilatérale.

Pour la dernière hausse des prix du carburant observée à la pompe, c’est le ministère de l’Economie nationale qui a publié, le 25 janvier dernier, la nouvelle structure de prix des produits pétroliers pour la zone ouest, dont la ville de Kinshasa. Cette nouvelle tarification revoit à la hausse les prix, après les zones d’approvisionnement Est et Sud en carburant le weekend dernier. 

Selon ce communiqué officiel, le litre d’essence coûte désormais 2095 FC (1,o4 USD), alors qu’il était vendu à 1995 FC. Pour les autres produits, le litre du gasoil revient à 2085 francs, et celui de pétrole à 1700 FC et le litre du jet A1 pour les carburants d’aviation coûte 1575,43 FC. 

L’actualisation des prix, selon la décision du ministre de l’Économie nationale, fait suite à l’évolution considérable des paramètres de la structure des prix de ces produits. Il s’agit notamment du taux de change, du prix moyen frontière et du volume mis en consommation. Une décision, dit-on, qui vise à soulager la trésorerie des sociétés pétrolières et à maintenir l’équilibre du système d’approvisionnement en carburants dans le pays.