A l’occasion de cette Journée particulière: Félix Tshisekedi honore la culture africaine
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Présent hier au musée national, il a annoncé pour bientôt une Maison de la culture africaine et afrodescendante à Kinshasa
Par Carroll Madiya
Le Président en exercice de l’Union Africaine et Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a invité la population africaine du monde entier à promouvoir et pérenniser leur culture à travers la planète.
C’était hier Lundi 24 Janvier, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la Culture Africaine et afrodescendante, qui a eu lieu au musée national de Kinshasa, en présence de plusieurs personnalités tant nationales qu’internationales.
Pour l’année 2022, les travaux de cette journée, qui vont se clôturer demain Mercredi 26 Janvier, sont focalisés sur le thème : « La Culture, élément d’expression de l’identité Africaine». La Journée mondiale de la culture africaine et afrodescendante aura, comme à l’accoutumée, célébré les nombreuses cultures vivantes du continent noir et des diasporas africaines.
En République Démocratique du Congo, comme ailleurs sur le continent, un hommage appuyé a été rendu à la Charte de la Renaissance africaine, adoptée il y a seize ans, par l’Union Africaine (UA) à Khartoum. C’est au Musée national, à Kinshasa, que les Congolais ont célébré cette journée d’exaltation de la culture africaine considérée, à juste titre, comme un levier efficace au service du développement durable, du dialogue et de la paix.
Prenant la parole, le Président de la République a, avec emphase, évoqué dans son discours de circonstance, le rôle des diasporas africaines, aujourd’hui éparpillées aux quatre coins de l’univers, avant d’interpeller les consciences quant à leur immensité et leur poids démographique impressionnant. Relatant les origines de cette journée universelle, le Président Félix Tshisekedi a indiqué qu’il est le fait des entrepreneurs culturels africains, qui se sont convenus sur une date symbolique pour célébrer l’Afrique en tant que berceau de l’humanité.
Le Garant de la nation a néanmoins mis un point d’honneur sur la Charte de la Renaissance culturelle africaine dont l’adoption, le 24 janvier 2006, a ouvert la voie au changement de paradigme, ou mieux, à la rupture quant à la manière de considérer l’Afrique. « Nous devons mettre un point d’honneur en recensant les éléments constitutifs de notre africanité pour en disposer comme un outil de l’unité et de cohésion sociale », a-t-il martelé, avant d’inscrire cette commémoration dans l’agenda annuel de l’organisation panafricaine.
Par ailleurs, le Chef de l‘Etat a mis en exergue les vertus du dialogue auxquelles renvoie cette célébration, qui est aussi un moment d’acceptation de la richesse de la culture congolaise dans sa diversité. L’homme a salué l’aboutissement heureux du plaidoyer mené en faveur de l’inscription de la Rumba au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO.
Félix Tshisekedi a aussi annoncé, pour bientôt, la création au cœur de Kinshasa, d’une Maison de la culture africaine et afrodescendante, censée jeter les bases de la réappropriation et de la reconstitution du patrimoine culturel national.