Visite du Président de la République à Miabi: Fatshi demande aux Chinois de SACIM d’humaniser les conditions de travail
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Cette entreprise est accusée non seulement de ne pas respecter son cahier de charge en faveur des communautés locales, mais aussi de priver la Miba de ses droits!
Par Carroll Madiya
Le Président de la République, Félix Antoine TshisekediTshilombo, a visité, le 27 décembre dernier, la Société Anhui Congo Sarl, unecompagnie minière installée dans le Kasaï Oriental, province où il a séjourné avant de se rendre au Lomami.À travers cette visite, il a tenu à palper du doigt les réalités de cette firme chinoise, et surtout connaître les difficultés auxquelles sont confrontés les travailleurs de cette société.
Il a présidé, à cet effet, une réunion pour écouter les différentes parties, notamment les dirigeants de SACIM sur les revendications de la partie Miba.Il fautnoter que Sacim exploite le diamant dans la concession de la Miba, à Tshibwe, dans le territoire de Miabi.
S’exprimant à la presse, les ouvriers de SACIM ont déploré les conditions inhumaines dans lesquelles ils travaillent et demandent au Président de la République d’inviter leurs dirigeants à améliorer les conditions de travail afin de permettre la paix sociale et le développement de la communauté locale.
Dans le souci de trouver une solution à ce problème, le Président de la République a décidé de la mise en place urgente d’une commission mixte composée du ministère du Portefeuille, des Mines et d’autres acteurs impliqués dans la résolution du conflit entre Sacim et la Miba au sujet de l’exploitation du site Kimberlytique, appartenant à la Miba, mais exploité par Sacim en violation du contrat de partenariat gagnant-gagnant.
Dans le même ordre d’idée, le Garant de la nation a recommandé aux dirigeants de Sacim d’humaniser les conditions sociales de leurs travailleurs. Pour rappel, Sacim est une société d’exploitation minière installée dans cette partie du pays depuis plus de huit ans. Elle exploite les minerais dans le groupement de Benatshimungu, secteur Kakangayi, à 45 km de la ville de Mbujimayi, chef-lieu de province du Kasaï Oriental.
Cette société chinoise est accusée non seulement de ne pas respecter son cahier de charge en faveur des communautés locales, mais aussi de priver la Miba de ses droits.