Lutte contre l’impunité, la corruption…: la SCED salue l’engagement du Chef de l’État pour la mise en place d’un mécanisme réparateur en faveur des victimes de violences
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Par GKM
La Société Congolaise pour l’Etat de Droit(SCED), une organisation non gouvernementale de défense et de promotion des droits de l’homme et de lutte contre l’impunité en République Démocratique du Congo basée au Kasaï Central, a suivi avec une attention toute particulière le troisième oral du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès, ce lundi 13 décembre 2021. Concernant le chapitre relatif à l’Etat de Droit la SCED dit au Chef de l’Etat à la fois oui et mais.
En effet, la SCED dit oui au discours du numéro un rd congolais, pour la mise en place d’un mécanisme réparateur en faveur des victimes, mais ne point oublier la gestion du lourd passé moqueur des blessures profondes des victimes d’hier et d’aujourd’hui. L’organisation dit également oui au discours de Fatshi pour les mesures de justice transitionnelle, mais en définissant préalablement une politique publique et une stratégie nationale cohérentes.
L’association, dirigée par le Bâtonnier Dominique Kambala, salue aussi le discours du locataire du Palais de la Nation dans son volet sur le programme DDRCS, mais la SCED estime qu’il faut assurer son extension dans les provinces en proie aux conflits armés d’ hier et d’aujourd’hui.
Avec le constat amer du spectacle désolant qu’offre l’appareil judiciaire, avec les cris de populations provoqués par une justice qui ternit l’image de ce corps d’élite, mais la garantie de son indépendance exige qu’elle soit dotée des ressources financières, matérielles et logistiques conséquentes, note le Bâtonnier Dominique Kambala.
Le Directeur Général de la SCED pense qu’avec la lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics et le blanchiment des capitaux, oui avec l’activation des structures de la Cour de Compte, mais travailler pour une meilleure coordination, afin que la multiplicité des organes (IGF, CENAREF, APLC, CC…) ne nuisent à la bonne volonté maintes fois renouvelée sur cette problématique.