Type de recherche

Lors d’une journée d’échange organisée au siège des Nations Unies à Kinshasa: l’éducation de l’homme et de la femme recommandée pour lutter contre les violences

La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE

Lors d’une journée d’échange organisée au siège des Nations Unies à Kinshasa: l’éducation de l’homme et de la femme recommandée pour lutter contre les violences

Partager


Par Marcel Tshishiku

L’éducation de l’homme et de la femme a été recommandée comme un moyen efficace de lutter contre les violences basées sur le genre (VBG), lors d’une journée d’échange sur le leadership en faveur des staffs du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), en marge de la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences faites à la femme.

Faisant la synthèse de la journée, Mme Xavérine Kavira, responsable du service Genre au sein du PNUD, a expliqué : « Nous commémorons les 16 jours d’activisme au sein du PNUD. Nous avons voulu sensibiliser nos staffs. Nous travaillons pour le développement dans des communautés, dont les membres sont confrontés aux violences de plusieurs sortes.

Donc, il était important qu’en marge de ces 16 jours, nous sensibilisions aussi les staffs en termes d’échange d’expériences. Pour ce faire, nous avons fait venir nos partenaires femmes qui prestent dans des entreprises et dans les ONG de la société civile que nous appelons « femmes influenceuses ».

L’une d’elles nous a expliqué les défis qu’elle a rencontrés dans son parcours professionnel et comment elle a pu relever ces défis. L’objectif est de renforcer le leadership de la femme dans la lutte comme les violences. Hormis la sensibilisation, nous devons aussi former les communautés pour que nous soyons tous des responsables.

Nous devons responsabiliser chacun à son niveau pour qu’il s’implique dans la lutte contre les violences. La communauté étant composée des hommes et des femmes, nous parlons de la masculinité positive. Certains hommes aussi sont victimes des violences de la part de la société, de la femme…

Quand on parle des VBG, il ne s’agit pas seulement des violences faites à la femme, mais aussi à l’homme. Donc, homme et femme, nous devons nous sensibiliser mutuellement et être au même niveau de l’information pour mener ensemble la lutte. L’habillement de la femme peut aussi être à la base des VBG.

Il nous revient d’avoir un habillement décent pour ne pas choquer la société et inciter certaines personnes à commettre la violence. Mais, il appartient aussi aux hommes de ne pas faire de l’habillement de la femme un motif de violences. Nous devons nous éduquer mutuellement. On doit éduquer les victimes et les auteurs des violences. Le processus est encore long. Nous devons continuer les efforts pour arriver à un niveau acceptable ».