Par N.T.

Depuis la déclaration de l’épidémie de maladie à Coronavirus 2019 (Covid-19) en RDC le 10 mars 2020, le pays a enregistré le plus grand nombre de nouveaux cas par jour la semaine dernière. Jeudi 9 décembre 2021, la RDC a enregistré officiellement 723 nouveaux cas de Covid-19 dont 507 à Kinshasa, l’épicentre de l’épidémie, indique le Secrétariat technique du Comité multisectoriel de riposte dans son bulletin quotidien sur la situation épidémiologique publié vendredi. C’est un chiffre record.

Ainsi, en 5 jours, soit du lundi 6 au vendredi 10 décembre 2021, la RDC a officiellement enregistré 2.635 nouveaux cas de Covid-19 dont 14 décès. Au cours de cette période de 5 jours, la ville de Kinshasa a notifié 2.084 nouveaux cas sur les 2.635 détectés en RDC. Le pays n’avait pas atteint ces chiffres lors de 3 premières vagues. Il s’agit-là d’une augmentation exponentielle sans précédent du nombre de cas de Covid-19 en RDC. En septembre, octobre et novembre 2021, le nombre de cas par semaine n’a pas dépassé 100.

Même si les autorités ne l’ont pas encore déclaré officiellement, la RDC est déjà entrée dans la quatrième vague de l’épidémie de Covid-19. Le porte-parole du gouvernement a, dans le compte-rendu de la 32ème réunion du Conseil des ministres, dit que la pandémie de Covid-19 en RDC a sévi en 3 vagues distinctes. « Nous tendons actuellement vers la confirmation d’une quatrième vague, au regard de la montée des statistiques de contamination. Cela pourra mieux être interprété à la fin de la quatrième semaine », a dit la porte-parole du gouvernement de la RDC.

Une recrudescence de cas de grippe saisonnière est observée actuellement en RDC. Le gouvernement recommande à la population de faire un diagnostic différentiel avec les symptômes de la Covid-19. « La population est, de ce fait, invitée à se faire tester régulièrement devant toute toux associée ou non à la fièvre pour toutes les personnes à risque ou les plus exposées à l’aide des tests rapides », a encore dit le ministre de la Communication et Médias.

Les personnes à risque ou les plus exposées sont, selon le gouvernement, les professionnels de santé, le personnel enseignant, les agents et cadres des entreprises publiques et privées, et toute autre personne exerçant une activité nécessitant de nombreux contacts.