Par Marcel Tshishiku

Les députés nationaux ont demandé, hier mercredi 8 décembre, au ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Paul Muhindo Nzangi, de leur fournir des explications convaincantes sur la fermeture des facultés de médecine dans certains établissements académiques de la République Démocratique du Congo.

Les élus nationaux se sont ainsi exprimés, lors de la séance plénière de l’Assemblée nationale consacrée à l’audition de la question orale avec débat, initiée par leur collègue Bernard Kayumba. Ils voudraient savoir la capacité juridique du Conseil national chargé de contrôler la viabilité des universités.

Ils voudraient également savoir les raisons pour lesquelles l’Université Simon Kimbangu, l’Université Bel Campus, l’Université Libre de Kinshasa (ULK), l’Université de Mbuji-Mayi et l’Université de Mbandaka sont fermées, alors qu’elles disposent de cliniques sur leurs sites respectifs et ont des étudiants au niveau terminal. Pour sa part, le ministre de l’ESU a sollicité et obtenu un délai de 48 heures pour réunir les éléments de réponses aux préoccupations des députés.

Ce débat intervient après la saisine du Conseil d’État par le député Bernard Kayumba, initiateur de la question orale, pour obtenir l’annulation de la décision du ministre de l’ESU suspendant les facultés de médecine dans 75 universités sur les 91 du pays. Pour rappel, la suspension de la faculté de médecine dans certaines universités du pays jugées non viables est l’une des 329 recommandations faites par les participants aux états généraux de l’ESU, qui se sont déroulés du 10 au 14 septembre dernier à Lubumbashi.