Par Tantia Sakata

Dès l’annonce de la pandémie de Covid-19 en République Démocratique du Congo, SANRU Asbl s’est impliquée dans la sensibilisation de la population. Raison pour laquelle, plus de 4.000 relais communautaires (RECO) de 35 zones de santé (ZS) de la ville-province de Kinshasa ont été formés par l’Asbl sur la communication des risques et engagement communautaire.

Dans la ZS de Lemba, les RECO ont été déployés dans les 14 aires de santé pour sensibiliser la masse contre la Covid-19, en mettant un accent particulier sur le respect des gestes barrières. Aussi, les masques, gel hydro alcoolique et dépliants étaient distribués également aux élèves.

Selon l’Animateur communautaire (AC) de la zone de santé de Lemba, Dieumerci Mukalakamba Kitoko, a signifié que la formation des RECO a été assurée par SANRU suite à la riposte contre le Coronavirus. « 70 relais communautaires ont été formés au départ, en raison de 5 relais communautaires par aire de santé », a-t-elle déclaré lors d’un entretien avec le journal « La Tempête des Tropiques ».

Elle a fait savoir que les RECO ont eu à sensibiliser dans les écoles, marchés, carrefours, églises, etc. Tout au début de la sensibilisation, dit-elle, il y a eu résistance de la part de la population parce que certains relais communautaires ont été menacés voire tabassés. Malgré ces agressions, ils ont continué leur travail sur terrain, munis de leur équipement (carnet, stylo, masque, désinfectant …) Après cette sensibilisation, chacun transmettait les données récoltées au président du Comité de développement (PRESICODEV) de son aire de santé.

En ce qui concerne les besoins exprimés par la population, l’AC Mukalakamba a renseigné que cette dernière souhaitait la fin de la pandémie qui constitue un frein au développement, tout en déplorant la restreinte de leurs mouvements. Pour rappel, SANRU Asbl, partenaire de choix du Ministère de la Santé, travaille dans trois axes stratégiques majeurs, à savoir le renforcement de la nationale à la pandémie, le renforcement du système afin de créer la résilience et la mitigation de l’impact de la Covid-19 sur ses programmes qui œuvrent principalement dans la lutte contre le paludisme, la tuberculose et le VIH.