Annoncées par le ministre des Médias et Communication, porte-parole du Gouvernement: les actions ciblées des armées ougandaise et congolaise sur les positions des ADF en RDC lancées
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Une annonce faite quelques heures après le démenti de ce « Warrior » sur la présence des troupes de Kampala sur le sol national!
Par LKT
Quelques heures après son démenti sur la présence des troupes ougandaises sur le sol rd congolais, précisément à Beni, dans la province du Nord-Kivu, le ministre des Médias et Communication, par ailleurs porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, est revenu aujourd’hui mardi 30 novembre, pour annoncer des «actions ciblées et concertées entre les armées régulières congolaise et ougandaise qui ont démarré avec les frappes aériennes et des tirs d’artillerie à partir de l’Ouganda sur les positions des terroristes ADF en RDC».
Cette intervention de l’armée ougandaise dans le pays de Félix Tshisekedi est contestée par de nombreux fils du pays, qui se rappellent les exactions commises sur le sol congolais, notamment lors de la guerre des armées de l’Ouganda et du Rwanda en territoire congolais, dont les stigmates sont encore visibles dans la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, ex Province Orientale. C’est qui a justifié la conférence de presse organisée un jour avant, soit le lundi 29 novembre, au cours d’un briefing en son cabinet de travail, à Kinshasa.
Le porte-parole du Gouvernement a contredit, à cet effet, les informations sur l’intervention de l’armée ougandaises aux côtés des FARDC dans la traque contre les ADF. L’homme a donc démenti les rumeurs selon lesquelles les autorités gouvernementales de la RD Congo avaient autorisé les troupes ougandaises à traquer les ADF sur le sol congolais.
C’était en présence des porte-paroles des FARDC (Forces armées de la République Démocratique du Congo et de la Police Nationale Congolaise. «Il n’y a pas de troupes ougandaises sur le sol congolais. Aujourd’hui, nous faisons face à une même menace, les ADF, le 16 novembre courant, ces islamistes avaient frappé en pleine ville à Kampala en Ouganda », a-t-il précisé.
Et de déclarer en outre que: «pour la paix, nous avons dit que nous ferons tout pour que les populations de l’Est, les parties sous état de siège puissent recouvrer la paix. Nous travaillons de manière régulière avec des pays voisins et qu’aujourd’hui si dans le cadre des échanges des renseignements qui se font de manière régulière, il y a besoin par rapport à la nature de la menace à laquelle nous faisons face, décidons de monter d’un cran, nous le ferons».