Par Dieudonné Muaka Dimbi

Après deux mois de grève, la Synergie des syndicats des enseignants du Kongo Central a enfin décidé, le mardi 23 novembre dernier, de la suspendre momentanément. A cet effet, elle a demandé à tous les enseignants, tant du primaire que du secondaire, partout où ils se trouvent, de reprendre les activités scolaires et invite, au même moment, le ministre national en charge de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) de réaménager au plus vite le calendrier scolaire de l’année 2021-2022 pour sa pleine application.

Toutes ces décisions jugées salutaires ont été prises à l’unanimité au terme des travaux d’une Assemblée générale ayant réuni, tout dernièrement à Matadi, capitale de la province du Kongo Central, et plus précisément dans les installations de l’EP. Londe, située dans la commune de Matadi, les professionnels de la craie de cette ville ainsi que les délégués de ceux de leurs collègues venus de tous les coins et recoins de cette province.

La ronde de la semaine dernière à travers les différentes institutions d’enseignement primaire et secondaire de Matadi prouve à suffisance la suspension de la grève. Aussi, les échos en provenance de l’intérieur de la province témoignent davantage l’effectivité de cette reprise des cours qui, du reste, est saluée avec joie par de nombreux parents d’élèves qui n’ont pas manqué de pousser un ouf de soulagement. Etant donné qu’ils avaient peur que l’année scolaire en cours soit déclarée blanche avec toutes les conséquences fâcheuses que cela allait entrainer dans le chef de nombreuses familles.

Cependant, la reprise des cours ayant été rendue effective sur toute l’étendue de cette province, les yeux et les oreilles de la Synergie des syndicats des enseignants du Kongo Central, qui en a d’ailleurs pris acte, sont cependant rivés vers le Gouvernement Sama Lukonde dit des «Warriors» qui, selon cette synergie, est donc appelé à appliquer, dans le budget 2022, le nouveau barème salarial issu des assises de Kisantu.

Au cas contraire, Simon Nsilulu, le porte-parole de la Synergie des syndicats des enseignants du Kongo Central, promet avec force les manifestations des rues.