Par Lucien Kazadi T.

Plusieurs écoles conventionnées, notamment catholiques, ont repris les cours, après plus d’un mois de grève des enseignants. Les chevaliers de la craie revendiquent l’amélioration des conditions de travail. Dans d’autres écoles, toujours conventionnées, surtout celles se trouvant dans la commune huppées de la Gombe, les enseignants disent attendre l’issue des négociations entre le Gouvernement et le ban syndical pour se prononcer sur la levée effective de la grève.

Les cours ont repris dans ces écoles après la tenue, le weekend dernier, des assemblées générales dans plusieurs établissements scolaires tant privés que publics de Kinshasa. Des parents d’élèves ont été priés de prendre part ris à ces rencontres. Ainsi, outre la situation pédagogique, la situation financière, concernant la fixant des frais scolaires, a été débattue.

Surtout qu’au cours de la semaine dernière, le ministère provincial de Kinshasa en charge de l’Education, à travers ses représentants et les membres du Comité des parents de la ville province, ont échangé sur le système de gratuité de l’enseignement. Le Comité des parents a proposé de prendre, de nouveau, en charge les enseignants à un certain niveau en ce qui concerne le cycle maternel et le cycle secondaire pour permettre la reprise effectivité des cours, qui connait des difficultés depuis la rentrée scolaire 2021–2022, intervenue le 04 octobre dernier. Entre-temps, d’autres enseignants, toujours ceux officiant dans certaines écoles conventionnés catholiques, refusent de donner cours si jamais leurs conditions de travail ne sont pas améliorées.

Mais du côté de Mbwela Lodge, où les travaux sur la situation de l’ESPT (Enseignement Primaire, Secondaire et Technique) se poursuivent, on crie à la manipulation des enseignants par des religieux gestionnaires d’écoles conventionnées, qui depuis la mise en place de la gratuité de l’enseignement, conformément à la constitution de la RD Congo, ont perdu la possibilité de gagner des millions de dollars américains. Voila pourquoi, ils sont depuis deux ans derrière les spécialistes de la craie pour les inciter à faire grève, afin de voir le système de prise en charge des enseignants par les parents reprendre.

Il faut dire que depuis cette rentrée scolaire, les enseignants des écoles publiques, tout comme des écoles conventionnées catholiques et protestantes, exigent l’application du barème salarial de Bibwa. Les deuxième et troisième paliers de ce barème, qui devaient être appliqués depuis l’année scolaire dernière, n’ayant pas été respectés par le Gouvernement congolais.