Un autre membre de ce parti, Simon Mulenda, a réagi contre la décision du président de cette formation politique et dit rester dans l’Union Sacrée de la Nation pour soutenir la vision du Chef de l’Etat
Par Lucien Kazadi T.

La décision du président de l’Envol qui, jusque-là, était un parti politique membre de l’Union Sacrée de la Nation, de quitter cette grande famille politique initiée par le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, n’a pas été prise en concertation avec les autres membres de la formation de l’élu de Luiza, dans la province du Kasaï.

A peine Delly Sesanga a annoncé son départ de l’USN, ses camarades du parti n’ont pas attendu pour réagir. Ils ne se sont pas mis d’accord avec le président de l’Envol. C’est ainsi qu’ils se sont désolidarisés de ce dernier. Il s’agit de Jean-Marie Mabindi et Séraphine Kilubu, respectivement secrétaire général et secrétaire général adjoint de l’Envol. Cette dernière est actuellement vice-ministre de la Défense au sein du Gouvernement de l’USN.

Un autre membre de l’Envol qui a boycotté la décision de son président est le député national Simon Mulenda, qui a dit de ne pas suivre Delly Sesanga dans sa démarche d’abandonner le navire USN. Ce député national et les deux autres membres du parti, Sg et le Sga, disent «avoir décidé de continuer aux côtés du Chef de l’Etat pour matérialiser sa vision».

Le député national Simon Mulenda a même profité de l’occasion pour féliciter la nouvelle équipe de la Céni (Commission électorale nationale indépendante) qu’il a exhorté de bien organiser les prochaines échéances électorales dans le pays prévues à la fin de 2023. Il dit tenir aux élections libres, démocratiques et transparentes.

Il faut signaler par ailleurs que le père de Denis Sesanga, qui était président de l’Assemblée provinciale du Kasaï a aussi démissionnée de ses fonctions, pour rester simplement député provincial au sein de cet organe législatif. Il sied d’indiquer que Delly Sesanga étant déjà parti de l’USN quand il a tenté de rejoindre LAMUKA du duo Fayulu –Muzoto. On dirait que les deux l’ont boudé. Il a choisi d’annoncer son retrait de la majorité présidentielle à partir de Kananga. A Kinshasa, on le savait déjà partant.