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Remise et reprise à la centrale électorale rd-congolaise: Denis Kadima prend désormais les commandes de la Ceni

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Remise et reprise à la centrale électorale rd-congolaise: Denis Kadima prend désormais les commandes de la Ceni

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Par LKT

L’équipe sortante et celle entrante de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) ont procédé, le 29 octobre dernier, à la remise et reprise au siège de cette centrale électorale à Kinshasa. Une cérémonie intervenue après la prestation de serment à la Cour constitutionnelle, l’investiture par le Chef de l’Etat et l’entérinement de cette nouvelle Ceni par l’Assemblée nationale.

Ainsi, Denis Kadima Kazadi, le nouveau Président de la Ceni, prend les commandes des choses. Il a pris le relai de mains de Corneille Nangaa qui a organisé les élections tant décriées de décembre 2018. Il faut rappeler que l’équipe dirigée par Corneille Nangaa était en place depuis 2015 et a fini son mandat de 4 ans depuis juin 2020.

La nouvelle équipe de la centrale électorale rd-congolaise est constituée, pour le Bureau, outre le président, de Ilanga Lembow Bienvenu, Premier vice-président, Nseya Mulela Patricia, Rapporteur, Muhindo Mulemberi Vahumawa Paul, Rapporteur Adjoint, Birembano Balume Sylvie, Questeur adjoint, ainsi que des membres de l’Assemblée plénière Lupemba Mpanga Ndolo, Boko Matondo Fabien, DituMonizi Blaise, Bimwala Mampuya Roger, Ngalula Joséphine, Bisambu Mpangote Gérard et Omokoko Asamoto Adine D’or.
A ce jour, trois postes réservés à l’opposition sont restés vacants. Il s’agit des postes du 2ème Vice-président, du Questeur et d’un membre de la plénière. Mais pour sa part, l’opposition dénonce la manière dont le processus de désignation de ces membres s’est déroulé.

Du côté de la population, on attend de la Ceni l’organisation de prochaines élections dans l’impartialité, la transparence et dans les délais prévus par la constitution. « Nous ne voulons pas d’un glissement en 2023. Si cela arrivait, nous allons tenir la Ceni pour responsable et complice en même temps. Nous voulons qu’elle puisse respecter le calendrier électoral. Nous leur donnons au moins une chance de bien travailler », ont soutenu certains Congolais.