Journée Internationale des Filles: l’État congolais exhorté à prendre en compte l’éducation et la lutte contre les mariages précoces de jeunes filles
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Par GKM
L’humanité célèbre le 11 octobre de chaque année la journée internationale des filles. A l’occasion de cette date internationale, Mme Desy Furaha Maliro , coordonnatrice nationale de l’ONG Femmes Solidaires pour la Paix et le Développement (FSPD)a appelé l’Etat congolais à tout mettre en œuvre pour assurer l’éducation et lutter contre les mariages et grossesses précoces dont sont victimes les filles congolaises.
L’ONU reconnaît officiellement le 11 octobre comme étant la journée internationale des filles. L’ONG Fspd avait déclenché dans plusieurs écoles de Kinshasa, une campagne contre les mariages et grossesses précoces. A l’occasion de la journée internationale des filles, Femmes Solidaires pour la Paix et le Développement relance le débat en appelant le gouvernement congolais à prendre les dispositions nécessaires pour assurer l’éducation des filles et à tout mettre en œuvre pour combattre les mariages et grossesses précoces .
Depuis 2007, PLAN lutte contre les discriminations faites aux filles à travers le monde, qu’il s’agisse d’éducation, de travail, de violences ou de traditions familiales. Il a fallu attendre 2012 pour voir l’ONU décréter la journée du 11 octobre comme première journée internationale des filles…
Cette journée permet une véritable prise de conscience au niveau de l’opinion publique internationale. L’accès à l’éducation des filles est un instrument puissant et peut-être unique pour le développement et la lutte contre la pauvreté. En permettant un libre accès aux études secondaires, en levant les barrières sociales telles que les mariages précoces, les violences subies, les difficultés financières des familles, on entre enfin dans un cercle vertueux, suggère Mme Desy Furaha.