Par LKT

Le ministre des Transports et Voies de Communication, accompagné de l’équipe de la direction générale de Transco, s’était rendu personnellement, dans un des quartiers de la N’sele, une commune urbano-rurale de Kinshasa, où 161 bus de cette société de transport en commun de l’Etat ont été entreposés et sabotés, pour constater cette situation de destruction des biens de l’Etat rd congolais dans son secteur.

C’est ainsi que de nombreuses voix se sont levées pour déplorer cet énième crime d’un régime passé considéré comme celui de prédation. Les sociétés minières et minerais bradés, pour la plupart de cas par des propres fils du terroir, les entreprises publiques plongées dans un clientélisme qui ne dit pas son nom, la fraude et la corruption érigées en système de gestion, sans oublier les finances de l’Etat qui étaient signées à blanc à travers, par exemple, des cartes bancaires Visa reliées directement au Trésor public, et plusieurs autres méfaits, sinon de véritables crimes économiques pour tout un régime.

On se pose ainsi la question de savoir, si le peuple congolais avait un problème particulier avec « les ténors du régime passé » pour lui faire ce mal assez profond! Heureusement, comme dirait un observateur averti, que le régime a changé au pays de Kasavubu et permet à ce que tous ces crimes notamment économiques puissent être révélés au grand jour.

Concernant les 161 bus sabotés, selon de nombreuses sources, on pointe du doigt l’ancienne direction générale de la société Transco et un ancien ministre des Transports et Voies de communication. C’est pour cette raison que l’actuel ministre de tutelle, Chérubin Okende, exige des enquêtes pour savoir qui sont les responsables de ce sabotage. Surtout quand on sait que l’argent de l’Etat a été débloqué pour réhabiliter ces bus qui n’avaient pas de pannes mécaniques sérieuses.

Il faut souligner par ailleurs que les moteurs de ces bus ont été volés, de nombreuses pièces endommagées. Ce qui rappelle aux communs des mortels congolais la situation similaire du parc agro-industriel de BukangaLonzo où les tracteurs qui devaient servir de travail de champ, ont été vidés de tous leurs moteurs. Cela, pendant que l’Etat congolais avait sorti des millions de dollars américains pour ce projet.