La sonnette d’alarme est tirée par des vendeurs face au refus des entreprises de baisser les prix et de vendre en gros!
Par Lucien Kazadi T.

L’équipe du Secrétariat à l’Economie nationale, constituée des inspecteurs de suivi des prix sur le marché, se déploie ces jours-ci sur le terrain pour procéder à la vérification des prix des produits surgelés après le compromis trouvé entre le Gouvernement congolais et les opérateurs économiques de ce secteur pour une réduction de 30% des prix de ces produits. Le constat sur le terrain est décevant. Les entreprises refusent de baisser les prix et vendre en gros des produits surgelés.

C’est ainsi que les vendeurs alertent sur une éventuelle rareté sur le marché de ces produits alimentaires très consommés par les Congolaises et Congolais à partir de ce vendredi 20 août 2021, surtout dans la ville province de Kinshasa et certaines villes des provinces du Kongo Central et le Grand Bandundu.

Et pourtant, ce ne sont pas les produits surgelés qui manquent dans des chambres froides de toutes ces grandes entreprises qui les vendent en gros. Les opérateurs économiques refusent tout simplement d’obtempérer à l’engagement pris ensemble avec le Gouvernement central, à travers son ministère de l’Economie nationale.

C’est ainsi qu’ils procèdent à la surenchère pour provoquer la rareté des produits surgelés sur le marché. Une façon aussi de faire soulever la population contre le Gouvernement Sama Lukonde qui s’est battu pour la baisse des prix de ces produits de consommation.
Face au refus des entreprises de baisser les prix et de vendre des produits surgelés, les vendeurs invitent le Président de la République, le Premier ministre et le ministre de l’Economie nationale à sanctionner sévèrement des opérateurs économiques récalcitrants, et surtout de travailler pour éviter une éventuelle rareté de poulets, cuisses et poissons chinchards (Mpiodi) sur le marché.

Pour rappel, c’est le 12 août dernier que le ministère de l’Economie nationale et les importateurs des produits surgelés membres de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) ont eu à trouver un compromis pour la réduction, dans un premier temps, de 30% des produits surgelés sur le marché.