Par TSM

La journée du lundi 27 et mardi 28 juillet 2021 a été un véritable calvaire pour ceux qui usent de bus de la Société Congolaise de Transport (TRANSCO) pour atteindre leurs lieux de travail. Pour cause, un arrêt de travail a été observé suite à la réclamation de l’impaiement de sept mois de salaire. Dans les deux dépôts de la société se trouvant dans les communes de Limete et Masina, les portails étant fermés à tout accès, les agents ont manifesté leur mécontentement sur la voie publique.

Selon certains d’entre eux, ils ont observé cet arrêt de travail dans le but de faire entendre leur voix. « Nous avons revendiqué pour que le Chef de l’Etat puisse entendre la douleur que nous endurons. Nous sommes des pères de famille, nous souffrons et nous réclamons nos salaires », a déclaré l’un d’eux.

A en croire plusieurs sources, outre la revendication de leurs salaires, les travailleurs ne jurent que sur le départ de l’actuel DG ai et de son comité suite à leur gestion opaque des subventions de l’Etat et des recettes générées par l’entreprise. Malgré l’acquisition de plus de 400 nouveaux bus et la suspension de l’ancien DG, les conditions sociales des agents et cadres de cette société de transport public ne semblent toujours pas s’améliorer. Les mêmes revendications reviennent au fil de temps, malgré le changement du Comité de gestion, notamment l’impaiement des salaires et des primes et une mauvaise gestion des ressources de l’entreprise.

Il revient donc au Ministre de transport de décanter la situation dans le but de faciliter la circulation de la population kinoise qui sollicite, de plus en plus, ce moyen de déplacement au regard du coût abordable du ticket. Point n’est besoin de signaler que la circulation de ces bus soulage tant soit peu plusieurs usagers.