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Bavures policières à Kinshasa: le ministre de l’Intérieur attendu à l’Assemblée nationale

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Bavures policières à Kinshasa: le ministre de l’Intérieur attendu à l’Assemblée nationale

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Par Marcel Tshishiku

Le vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Daniel Aselo Okito, est attendu à l’Assemblée nationale pour s’expliquer sur les bavures policières perpétrées dans la ville de Kinshasa. Cet appel constitue l’objet principal d’une question orale avec débat initiée et déposée lundi 26 juillet au Bureau de cette chambre législative par le député national Ados Ndombasi.

Pour étayer cette procédure de contrôle parlementaire, ce membre de la représentation nationale cite, entre autres exemples, l’assassinat de l’étudiant Honoré Shama Kwete de l’Université de Kinshasa, samedi dernier dans la commune de Mont-Ngafula.
« Le 10 juillet 2021 dans la commune de Makala, un jeune homme a été lâchement tué par un élément de la police. Le samedi 24 juillet, le policier Matondo a tué un jeune étudiant en communication G2 à l’UNIKIN.

Vu ces bavures policières à répétitions dans la ville de Kinshasa, nous allons déposer, ce lundi 26 juillet, une question orale avec débat au Bureau de l’Assemblée nationale adressée au vice-premier ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières », a rassuré Ados Ndombasi. 

« Le constat est que la police est devenue le lieu de refuge des bandits de grand chemin et des criminels. Quand vous croisez un policier, vous vous sentez en sécurité, mais ici à Kinshasa la police est synonyme de tracasseries et d’actes criminels », a poursuivi l’élu de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé).

Concrètement, l’initiateur de la question orale avec débat tient à voir le vice-premier ministre expliquer trois points essentiels à l’Assemblée plénière de la chambre basse du Parlement. Ces points concernent notamment « la politique de recrutement des policiers moyens en RDC », « les critères de recrutement des policiers en RD Congo » et les raisons pour lesquelles « les policiers congolais doivent circuler avec des armes de guerre en pleine capitale ».

Pour rappel, la communauté de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) a déploré, dans un communiqué publié dimanche dernier, l’assassinat de son étudiant, Honoré Shama Kwete. Dans ce communiqué, le comité de crise de cet établissement académique demande aux autorités compétentes de diligenter une enquête judiciaire et de prendre en charge les funérailles du jeune étudiant.