Plusieurs cas de Covid-19 signalés parmi les réfugiés et déplacés en RDC
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Par GKM
Une nouvelle plateforme de visualisation des données du Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (HCR) met en lumière l’impact dévastateur de la pandémie sur la sécurité et le bien-être des réfugiés. Le HCR déplore, à travers cette nouvelle plateforme, que «dix-huit mois après le début de la crise, il est clair que la pandémie de Covid-19 ait réduit à néant des années d’avancées progressives en matière d’égalité femmes-hommes et de protection des enfants». Or 70% des personnes déplacées à travers le monde sont des femmes et des enfants.
Tout au long de la pandémie, le HCR a reçu des informations troublantes selon lesquelles des familles déplacées, sous le poids des pressions socio-économiques résultant de la Covid-19, ont forcé ou font pression sur leurs enfants, en particulier les filles, afin que ces dernières se marient. La Covid-19 pourrait exposer jusqu’à 10 millions de filles supplémentaires au risque de mariage d’enfants au cours de la prochaine décennie, alerte l’agence onusienne.
En 2020, 1,58 milliards d’enfants et de jeunes de la maternelle à l’enseignement supérieur ont été touchés par des fermetures d’écoles liées à la Covid-19. Alors que les enfants du monde entier ont lutté, les autres enfants déplacés de force ont été particulièrement désavantagés. Ce qui met en danger leurs perspectives d’avenir.
Les restrictions de circulation, les confinements et la fermeture des frontières ont limité les possibilités pour les parents et les enfants réfugiés de se réunir dans les pays d’asile en 2020. Le problème des enfants non-accompagnés après une séparation d’avec leurs parents a été identifié par les opérations du HCR en 2020 comme le risque le plus important pour la protection des enfants dans le monde.